Jonathan Perlis – Un leader de l’industrie
Blake Marchand
19 avril 2019
Jonathan Perlis est né et a grandi à Montréal, au Québec. Après des études à l’Université Concordia, Jonathan a été «invité» à assister à une soirée d’orientation qui lui a valu une interview avec Access Lighting. Il y a débuté sa carrière une semaine plus tard, à 23 ans et maintenant, après 10 ans de service, il est devenu un leader pour les jeunes professionnels du secteur.
«Notre industrie est un peu une société secrète non intentionnelle car personne ne sait vraiment qu’elle existe et elle fonctionne pourtant à la vue de tous», affirme Perlis, en expliquant comment il est entré dans l’industrie en disant: «ce n’est simplement pas une chose dont on se dit, en grandissant: «Quand je serai grand, je veux être dans l’éclairage.”
«Ainsi, chacun a son histoire amusante sur la façon dont il s’y est embarqué. Il y a souvent une connexion quelque part qui est un peu bizarre. “
Et pour Jonathan, ce fut cette soirée d’orientation dans le style «speed dating» où il n’avait aucun intérêt de se rendre . Heureusement, cela lui a valu une carrière.
«Je faisais un peu de tout», se rappelle-t-il à propos de son premier poste dans la gestion de projets de service à la clientèle chez Axis Lighting, où il a eu la chance d’apprendre de ses supérieurs et des autres employés plus expérimentés travaillant à ses côtés.
«J’ai commencé au bas de l’échelle, saisissant des devis et des commandes pour les plus expérimentés, posant des questions, apprenant » dit-il.«Et avec le temps, cinq ans et demi plus tard, je dirigeais un groupe du service à la clientèle tout en transitant vers un rôle dans la vente en tant que directeur régional des ventes.»
Perlis a commencé par occuper un poste de débutant, apprenant au sein de la compagnie, y acquérant les compétences requises pour réussir au sein de l’entreprise et dans l’ensemble du secteur, grâce à ses collègues plus expérimentés, jusqu’à ce qu’il puisse assumer lui-même un rôle de leader . Malheureusement, l’occasion fut écourtée.
Ayant travaillé dur pour se frayer un chemin dans les rangs de la société jusqu’à ce poste dans les ventes, Perlis a pris son temps pour trouver la bonne occasion, ne voulant pas reculer dans sa carrière.
Persévérer dans cette épreuve lui a permis d’apprécier davantage le succès qu’il a maintenant dans l’industrie.
«Il y a tellement de moments différents où je ne peux m’empêcher de me dire à quel point je suis heureux d’être allé à ce salon d’orientation professionnelle il y a 10 ans. Cela ne m’intéressait vraiment pas, parce que je ne croyais pas que quoi que ce soit puisse en résulter.
Après quelques mois, il a accepté un poste de directeur régional des ventes chez Universal Lighting, où il a travaillé pendant un an. Bien que Perlis dise que l’emploi ne lui convenait pas, c’est là où il a commencé à travailler avec l’Electro Federation du Canada (EFC) et fut recruté pour se joindre au comité de planification du tournoi de golf annuel.
«En cours de route, l’un des clients avec qui j’avais développé des relations et que je connaissais bien était Stanpro Lighting», explique Perlis. «L’opportunité de travailler avec Stanpro s’est présentée alors je l’ai saisie et c’est là ou j’en suis, presque 3 ans plus tard.”
C’est pendant qu’il était chez Stanpro qu’il a appris l’existence du programme du réseau de jeunes professionnels (YPN) d’EFC et a commencé à assister à des événements avec d’autres jeunes professionnels travaillant chez Stanpro. «suis allé à un événement, y ai passé un bon moment, ai vraiment aimé ce dont il s’agissait et j’ai continué à y retourner», explique-t-il à propos de son implication initiale.
«Finalement, on m’a demandé de siéger au comité», explique-t-il. Quelques mois plus tard, on lui demandait de devenir président, puis, en novembre de l’année dernière, de présider le comité du Réseau des jeunes professionnels du Québec, rôle qu’il assume depuis janvier.
«Jonathan a joué un rôle déterminant dans le succès du programme Réseau de jeunes professionnels au Québec. En tant que membre incontournable de son comité de golf, il continuera de contribuer à son succès », lisez le communiqué de presse de Stanpro de novembre concernant sa nomination.
YPN est une initiative conçue pour aider les professionnels des sociétés membres de l’EFC âgés de moins de 40 ans à réussir dans l’industrie en favorisant les relations professionnelles, en appuyant l’acquisition des connaissances, en développant les qualités de leadership et en leur donnant l’occasion de contribuer en retour à leur communauté.
Ce n’est un secret pour personne que la génération des baby-boomers qui a commencé ou est sur le point de prendre sa retraite fournira un défi majeur à l’industrie de l’éclairage et l’industrie en général lorsqu’il s’agira de la transition des jeunes vers des postes de direction.
Comme Perlis l’a expliqué à Lighting Design & Specification, le secteur de l’éclairage peut ressembler quelque peu à une “société secrète”, bien qu’il soit visible – ou plus justement, en veillant à ce que les choses soient bien visibles. Le secteur de l’éclairage est souvent négligé comme choix de carrière .
«Il n’y a pas une tonne de jeunes dans notre secteur», déclare Perlis, «c’est beaucoup plus vieux. Si vous regardez l’âge moyen, c’est vraiment du côté des plus vieux. Et comme nous sommes un secret bien gardé, il est difficile de recruter des jeunes et… des bons jeunes. Donc, je pense que le YPN est une initiative incroyable. “
Perlis ajoute: «il y a beaucoup de gars – et j’insiste sur le mot gars – qui prendront leur retraite dans les 5 à 10 prochaines années, il y a beaucoup de place, beaucoup de postes à pourvoir». Avec les nouvelles technologies IdO (Internet des objets) et PoE (alimentation électrique par Ethernet) qui arrivent et transforment l’industrie, “il appartiendra à la jeune génération de combler ce vide et d’assumer réellement ce défi.”
« Bien que la technologie ait déjà considérablement changé l’industrie, celle-ci est toujours en phase de transition. Et plus importante encore pour la prépondérance de l’industrie qu’une transition réussie vers une nouvelle ère technologique, sera une transition réussie vers une nouvelle génération de main-d’œuvre. C’est ce qui rend les programmes comme YPN si primordiaux. »
“Il y a une langue, il y a un jargon,” remarque Johnathan, “vous avez ces gars qui ont environ 20, 30 ou 40 ans de métier, ils se connaissent tous et vous vous sentez un peu comme un étranger.”
“Lorsque vous participez à un événement YPN, vous êtes avec vos pairs, que vous soyez moins expérimenté ou ne connaissiez pas toute la terminologie, vous êtes avec vos semblables.”
L’un des aspects majeurs de YPN est que ses membres y établissent des réseaux et se renseignent sur le secteur et les différentes sociétés qui y exercent leurs activités, en apprennent plus sur ce qu’elles font, sur les espaces dans lesquels ils opèrent tout en suscitant le genre de contacts dans les relations d’affaires qui sont essentiels au succès des individus et des entreprises.
“Cela donne à chacun un endroit pour parler de ce qu’il fait et ressentir cette importance.”
Le comité se réunit tous les deux mois pour planifier et programmer des événements tout au long de l’année. «Nous nous assurons qu’ils sont tous bien coordonnés, qu’ils se déroulent sans heurts. Si un événement que nous avons organisé l’année dernière n’a pas été bien reçu, s’il n’a pas attiré beaucoup de monde ou s’il n’a pas obtenu de réactions favorables, nous décidons en tant que groupe comment le corriger , qu’est-ce qui n’allait pas, qu’est-ce qui pourrait être amélioré, ou encore si nous devrions l’abandonner et le remplacer par quelque chose de complètement différent ». En fin de compte, le comité voit à stimuler de la manière la plus productive possible la participation aux événements et le membership.
«Je ne considère pas que le président du comité ait beaucoup plus de responsabilité que quiconque, tout y est toujours une décision de groupe; c’est plutôt une question d’assumer les tâches qui permettent de s’assurer que les choses se fassent», note Perlis.
Une des choses sur lesquelles le comité met l’accent, c’est de s’assurer que les événements qu’ils organisent comportent un aspect éducatif. Avec toute la planification qui accompagne chaque événement, il peut être facile de tomber dans le piège de l’événement social amusant, “ce qui, à mon avis, demeure un aspect important”, déclare Perlis. Le comité voulant s’assurer que les gens s’amusent et créent des liens, «mais nous voulons aussi nous assurer – parce que nous sommes parrainés et comptons sur nos grands commanditaires – …nous voulons qu’il y ait un résultat qui puisse être appliqué dans l’activité professionnelle . “
En regard de son rôle de dirigeant, LDS a demandé à M. Perlis s’il voudrait changer quelque chose au sujet de l’industrie de l’éclairage, ce à quoi il a immédiatement répondu: «Diversité. Je voudrais le voir beaucoup plus diversifié. “
Perlis affirme qu’ils le constataient de plus en plus chez YPN, du moins au sein de la branche de Montréal dont il fait partie, ce qui est un bon signe pour le secteur.
«Nous voulons simplement être très inclusifs, nous avons besoin de tout le monde, je ne saurais trop insister là-dessus. Nous en parlons tout le temps, en particulier lorsque de nouveaux visages entrent en scène », déclare-t-il .«Nous voulons que plus de gens nous rejoignent afin d’accueillir de nouveaux visages, entendre des voix différentes et de nouvelles perspectives; cela ne peut que nous rendre meilleurs.” ”
Quant à son conseil aux jeunes qui rejoignent l’industrie: «Vous voulez croire en vous-même, ce qui est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Vous devez apprendre à faire confiance à votre instinct. Et l’un des conseils les plus précieux que j’aie jamais appris est de savoir quand parler et quand écouter – vous savez, les yeux ouverts, les oreilles ouvertes et la bouche fermée, car vous pouvez en apprendre beaucoup sur les gens simplement en les écoutant. ”