Développements récents de l’économie canadienne 2020 : COVID-19, troisième édition
10 août 2020
Sean Clarke, Carter McCormack et Wisha Asghar
Les arrêts de travail soudains entraînent de sévères contractions dans l’ensemble des économies avancées Après que le virus de la COVID-19 s’est propagé au-delà des frontières de la Chine au début de 2020, les pays du monde entier ont commencé à mettre en œuvre divers types de mesures de santé publique, y compris l’éloignement social et l’auto-isolement, pour limiter la propagation du virus. Certaines exceptions comprenaient notamment la Corée du Sud, le Japon, la Suède, le Royaume-Uni (initialement), la Hongrie, le Brésil et le Mexique, où aucune mesure générale de confinement obligatoire n’a été mise en œuvre, ou les mesures ont été mises en œuvre plus tard pendant la pandémie1 .
De nombreux pays n’ont permis que les services essentiels, tout en tentant de protéger les travailleurs de première ligne contre le virus. L’arrêt volontaire de l’activité économique non essentielle, jumelé à l’éloignement physique et aux décrets exigeant de rester à la maison, ont entraîné de graves reculs de l’activité économique partout dans le monde. Dans son plus récent Aperçu économique mondial, le Fonds monétaire international (FMI) a prévu que la production mondiale diminuerait de 4,9 % en 2020 en raison de la pandémie. Le PIB annuel du Canada devrait reculer de 8,4 % en 2020, tandis que l’on s’attend à ce que la production des États-Unis recule de 8,0 %. L’Allemagne (-7,8 %), la France (-12,5 %), le Royaume-Uni (-10,2 %) et le Japon (-5,8 %) devraient tous connaître de graves ralentissements économiques en 2020. La croissance de la Chine (+1,0 %) devrait aussi être beaucoup plus lente.
En présumant que la pandémie s’essoufflera au cours de la deuxième moitié de 2020 et que les restrictions seront graduellement levées, le FMI s’attend à ce que l’économie mondiale connaisse un regain de 5,4 % en 2021. Le Canada (+4,9 %) et les États-Unis (+4,5 %) devraient tous deux retourné à une croissance positive en 2021. 1 Coronavirus : Le monde en confinement obligatoire sur des cartes et des graphiques, BBC, 7 avril 2020. 2 Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale, juin 2020, International Monetary Fund, juin 2020. Cet article spécial de la série Aperçus économiques présente un bref aperçu de la levée des restrictions sur les activités sociales et économiques qui ont été mises en place alors que le Canada et d’autres pays ont tenté de lutter contre la pandémie de la COVID-19. L’article, qui vise à appuyer l’analyse continue des répercussions économiques de la COVID-19, fournit des données contextuelles sur ces restrictions, compilées à partir de sources accessibles au public. Vous trouverez plus de renseignements sur les annonces des grandes entreprises et du gouvernement dans Nouvelles économiques canadiennes.
Le Canada se confine en mars et avril, ce qui donne lieu à des reculs sans précédent de l’activité économique L’Ontario et la Colombie-Britannique ont confirmé leurs premiers cas positifs de la COVID-19 les 25 et 29 janvier respectivement, suivis du Québec le 27 février. Le 11 mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié la propagation du virus de pandémie. À commencer par le Québec le 14 mars, les provinces et les territoires ont commencé à déclarer des urgences de santé publique ou des états d’urgence sanitaire, fermant les écoles, limitant la taille des rassemblements publics à des nombres de plus en plus petits, et cessant ensuite toute activité autre que les services essentiels. Les restaurants, les bars, les magasins de détail non essentiels et les services personnels ont tous commencé à fermer à la mi-mars et à la fin du mois, le pays faisait essentiellement l’objet de décrets de confinement obligatoire.
Pour lire le rapport au complet, cliquez ici.