Compte économique de l’infrastructure : perspective environnementale, 2020

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lme26_eco_eco_cs_400.gifLe Compte économique de l’infrastructure a récemment été élargi pour inclure une perspective environnementale qui offre un aperçu de la relation entre les investissements dans l’infrastructure et l’environnement. Les principaux indicateurs comprennent les émissions de gaz à effet de serre résultant de la production d’actifs d’infrastructure, les émissions de gaz à effet de serre par valeur ajoutée et la proportion d’intrants propres.

Les émissions totales de gaz à effet de serre provenant de la production d’actifs d’infrastructure ont augmenté par rapport au creux récent atteint en 2011 en raison de l’injection d’investissements dans les infrastructures. Cependant, les émissions de gaz à effet de serre par valeur ajoutée ont en réalité diminué depuis 2012 et sont demeurées stables de 2015 à 2020. Une diminution des émissions de gaz à effet de serre par valeur ajoutée suggère que des améliorations environnementales sont apportées lors de la construction des actifs d’infrastructure.

Il existe des différences dans les émissions de gaz à effet de serre par valeur ajoutée puisque la production de certaines infrastructures entraîne plus d’émissions que d’autres. En 2020, l’intensité des émissions de gaz à effet de serre pour la production des actifs d’infrastructure totaux s’élevait à 0,39 tonne par valeur ajoutée. Parmi tous les actifs d’infrastructure, l’intensité la plus élevée a été observée dans les autres machines et matériel (0,67 tonne par valeur ajoutée) et dans les machines et matériel de transport (0,65 tonne par valeur ajoutée). En raison des émissions élevées de gaz à effet de serre associées à l’industrie de la fabrication, l’intensité de ces deux actifs était bien au-dessus de la moyenne. La deuxième intensité d’émission de gaz à effet de serre en importance était celle de la construction liée aux installations de pétrole et de gaz (0,43 tonne par valeur ajoutée); la plus faible intensité était celle de l’infrastructure liée à l’énergie électrique (0,36 tonne par valeur ajoutée).

Étant donné que les actifs ont différents niveaux d’intensité d’émissions de gaz à effet de serre, l’indicateur des émissions de gaz à effet de serre par rapport à la valeur ajoutée pour les actifs d’infrastructure variera en fonction de l’importance de chaque actif dans chaque région. En 2020, il existait de légères différences dans le niveau d’émissions par valeur ajoutée entre les régions; elles allaient d’un maximum de plus de 0,40 tonne par valeur ajoutée à l’Île-du-Prince-Édouard, en Saskatchewan, en Alberta et au Nunavut à un minimum d’un peu moins de 0,35 tonne au Yukon.

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