Le gouvernement du Canada appuie le secteur des métiers spécialisés en investissant dans la formation
5-mai-2022
Maintenant plus que jamais, les gens de métiers spécialisés sont très recherchés pour occuper des emplois bien rémunérés et ils peuvent avoir une carrière enrichissante. Selon les projections les plus récentes, environ 700 000 travailleurs des métiers spécialisés devraient prendre leur retraite entre 2019 et 2028; il est donc de plus en plus nécessaire d’en recruter et d’en former des milliers d’autres. C’est pour cette raison que le gouvernement du Canada fait des investissements ciblés pour créer de bons emplois, faire croître notre économie et bâtir un Canada où personne n’est laissé pour compte.
Aujourd’hui, le secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Irek Kusmierczyk, a annoncé un financement de plus de 7 millions de dollars pour 29 projets dans le cadre du volet 1 du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical. L’annonce a été faite au nom de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough. Ces projets aideront les syndicats de tout le Canada à améliorer la qualité de la formation grâce à des investissements dans l’équipement et le matériel, ce qui nous permettra de compter sur une main-d’œuvre spécialisée plus qualifiée, inclusive, certifiée et productive.
M. Kusmierczyk a fait cette annonce dans le cadre de son discours à la conférence annuelle des Syndicats des métiers de la construction du Canada à Ottawa. L’événement a attiré un large public, notamment des dirigeants provinciaux, des dirigeants des secteurs de la construction et de l’énergie ainsi que des chefs d’entreprise.
Dans son discours, M. Kusmierczyk a parlé du soutien qu’apporte le gouvernement du Canada aux métiers spécialisés, notamment des nouvelles mesures et du financement prévus dans le budget de 2022, du soutien aux étudiants, de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, de la modernisation du régime d’assurance-emploi et de la façon dont le gouvernement investira dans la prochaine génération de travailleurs.
Le budget de 2022 prévoit des investissements destinés à aider les apprentis issus de groupes sous‑représentés, notamment les femmes, les nouveaux arrivants, les personnes handicapées, les Autochtones et les Canadiens racisés, à entreprendre et à réussir une carrière dans les métiers spécialisés grâce au mentorat, à des services d’orientation professionnelle et au jumelage emploi‑travailleur. Il propose également de lancer une nouvelle table consultative, dirigée par les syndicats, qui réunit les syndicats et les associations industrielles. Cette table conseillera le gouvernement sur les investissements prioritaires pour aider les travailleurs à s’y retrouver dans le marché du travail en évolution, en se concentrant particulièrement sur les travailleurs qualifiés à mi‑carrière dans les secteurs à risque et occupant des emplois à risque.
Afin de souligner l’importance des travailleurs des métiers spécialisés et le large éventail de mesures de soutien disponibles pour bâtir une carrière fructueuse et enrichissante dans les métiers, le gouvernement a lancé une campagne publicitaire plus tôt cette année pour promouvoir les métiers spécialisés comme des carrières de premier choix pour les jeunes et les populations diversifiées. Le site Web de la campagne (Canada.ca/metiers-specialises) fournit aux Canadiens des renseignements sur ce que sont les métiers spécialisés, sur la façon de devenir une personne de métier et sur les mesures de soutien financier qui leur sont offertes pendant leur formation.
Faits en bref
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Les mesures prévues dans le budget de 2022 pour appuyer les gens de métier comprennent les suivantes :
- 84,2 millions de dollars sur quatre ans pour doubler le financement accordé au Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, afin d’aider les apprentis issus de groupes sous‑représentés à entreprendre et à réussir une carrière dans les métiers spécialisés grâce au mentorat, à des services d’orientation professionnelle et au jumelage emploi-travailleur.
- La nouvelle déduction pour la mobilité de la main‑d’œuvre, qui permettrait de reconnaître sur le plan fiscal jusqu’à concurrence de 4 000 $ par année en frais de déplacement et de réinstallation temporaire admissibles pour les gens de métier et les apprentis admissibles. Cette mesure s’appliquerait à l’année d’imposition 2022 et aux années suivantes.
- 2,5 millions de dollars en 2022‑2023 à Emploi et Développement social Canada pour qu’il lance une nouvelle table consultative, dirigée par les syndicats, qui réunit les syndicats et les associations industrielles. La table conseillera le gouvernement sur les moyens d’aider les travailleurs à s’y retrouver dans le marché du travail en évolution, en se concentrant particulièrement sur les travailleurs qualifiés à mi‑carrière dans les secteurs à risque et occupant des emplois à risque.
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Le gouvernement du Canada investit près d’un milliard de dollars par année dans le soutien à l’apprentissage au moyen de subventions, de prêts, de crédits d’impôt, de prestations d’assurance‑emploi pendant la formation en classe, de fonds accordé à des projets et de soutien au programme du Sceau rouge. Annoncée dans le budget de 2019, la stratégie canadienne en matière d’apprentissage renforcera les mesures de soutien et les programmes d’apprentissage existants en favorisant la participation et la réussite des apprentis et des principaux intervenants, y compris des employeurs, dans les métiers spécialisés.
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Selon le Forum canadien sur l’apprentissage, pour répondre à la demande de compagnons qualifiés dans les métiers désignés Sceau rouge, environ 75 000 nouveaux apprentis devront être embauchés en moyenne chaque année au cours des cinq prochaines années. Les principaux domaines où l’on risque de ne pas répondre à la demande sont la soudure, la mécanique industrielle (mécaniciens de chantier), le briquetage, la chaudronnerie, la cuisine et la coiffure.
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Selon ConstruForce Canada, l’industrie de la construction devra recruter 309 000 nouveaux travailleurs au cours de la prochaine décennie (de 2021 à 2030), principalement en raison du départ à la retraite prévu de 259 100 travailleurs (22 % de la main‑d’œuvre actuelle).
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Au Canada, les jeunes femmes restent les moins susceptibles de s’intéresser à une carrière dans les métiers spécialisés. Selon un sondage de l’Organisation de coopération et de développement économiques, seulement 2 % des étudiantes de 15 ans entendent faire carrière dans ce domaine.
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Les Syndicats des métiers de la construction du Canada constituent la voix nationale de plus d’un demi‑million de travailleurs canadiens de la construction, membres de 14 syndicats internationaux, qui travaillent dans plus de 60 métiers et professions différents.
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