Dévoilement du nouveau conseil des ministres: Transition énergétique et développement économique vont de pair
2-novembre-2022
L’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER) est d’avis, tout comme le gouvernement, que développement économique et transition énergétique vont de pair. À cet effet, nous avons hâte de collaborer avec le gouvernement.
Il faut souligner que des analyses rigoureuses appuyées sur des modèles indépendants ont démontré que le Québec aura besoin d’environ 35,5 TWh d’électricité et de l’équivalent de 30 TWh en bioénergies pour atteindre ses cibles de 2030, sans parler du potentiel qu’offre l’hydrogène vert qui pourrait requérir une quantité importante d’électricité renouvelable. Ces importants besoins devront être soutenus par un réseau qui se doit d’être plus résilient.
Pour atteindre cette production d’énergie accrue, nous devons faire appel aux potentiels de contributions variés de l’ensemble des régions du Québec. En déployant la valeur énergétique de notre terroir, nous favorisons la vitalité économique et la richesse des régions québécoises.
Plusieurs considérations permettent d’orienter les actions qui devront être posées dans les prochaines années.
Il faut favoriser les énergies à bas coût et à fortes retombées locales. À ce chapitre, l’énergie éolienne a fait ses preuves. La production éolienne est maintenant avantageuse face aux grands projets hydroélectriques, autant en termes de fiabilité que de coûts. En parallèle aux efforts d’électrification auxquels, entre autres, la filière solaire et de la petite hydro-électricité doivent contribuer, il faudra favoriser le recours aux carburants propres et renouvelables, produits localement. Cette approche réaliste dont l’efficacité a déjà clairement été démontrée sera bénéfique à la balance commerciale québécoise et génératrice de modèles concrets d’économie circulaire
Il s’agit finalement d’utiliser les bonnes énergies aux bons endroits, car l’électrification ne peut à elle seule répondre à tous les besoins. Pensons aux biocarburants ou encore à l’hydrogène vert pour décarboner le transport lourd, le transport maritime ou les industries lourdes présentes au Québec. Pensons également aux défis que représentent les pointes énergétiques, principalement causées par les besoins en chaleur, qui pourraient être gérés par une approche basée sur la valorisation de nos matières résiduelles, notamment la biomasse forestière résiduelle qui est abondante sur notre territoire.
Citation
« Nous saluons la nomination de M. Fitzgibbon à titre de ministre de l’Énergie, de l’Économie et de l’Innovation. L’AQPER rappelle que ses membres sont mobilisés pour produire les énergies renouvelables qui seront requises pour réduire notre consommation de combustibles fossiles qui sont tous importés et qui permettront au Québec de développer une économie verte prospère dans toutes les régions. »
Gabriel Durany, Président-directeur général de l’AQPER.
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