Pourquoi l’efficacité dans les centres de données d’aujourd’hui se compare-t-elle au recyclage du papier dans les années 1970

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La première fois qu’a été souligné le Jour de la Terre, le 22 avril 1970, le Web n’existait que dans les laboratoires de recherche, texter voulait dire que vous écriviez dans un cahier, et la chose la plus proche d’un centre de données était la bibliothèque publique. Ce jour-là, des millions de personnes se sont rassemblées lors de manifestations à travers le pays pour apprendre, partager et travailler à des solutions innovantes pour protéger nos ressources naturelles. En prévision de la Journée de la Terre, Jeff Schnitzer, directeur général de la division Energie Sécurisée de GE, a discuté de l’évolution récente de l’efficacité énergétique des centres de données. 

«En 1970, nous nous soucions des résidus et des déchets de papier, chaque année nous en avions quelque 44,31 millions de tonnes. Aujourd’hui, ces choses qui étaient sur le papier sont désormais en format numérique, avec une estimation de 639 800 gigaoctets d’information numérique qui passent par les centres de données chaque minute. Quarante-quatre ans plus tard, le Jour de la Terre 2014 nous rappelle qu’il faut analyser l’impact des centres de données sur nos ressources naturelles et le développement durable, ainsi que les progrès faits par les entreprises et les gouvernements pour atteindre de nouveaux niveaux d’efficacité énergétique dans les centres de données », a déclaré Schnitzer.

Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement, les centres de données représentent jusqu’à 2,5% de la production totale d’électricité aux États-Unis. Schnitzer a ajouté: « Il y a un certain nombre d’innovations technologiques qui contribuent à l’efficacité énergétique globale des centres de données ». 

Quelques exemples :

• Capture d’une source naturelle de refroidissement : Environ 30 % de toute l’énergie d’un centre de données est utilisée pour refroidir les serveurs et les équipements informatiques avec des unités de climatisation très énergivores et qui sont utilisées au niveau des armoires de serveurs et des cartes de circuits imprimés. Plusieurs compagnies investissent aujourd’hui dans la technologie dite du refroidissement par une source naturelle et aspire l’air extérieur pour maintenir les systèmes de centres de données au frais et réduire ainsi la consommation énergétique. En 2013, Facebook a dévoilé un nouveau centre de données en Suède qui utilise la technologie de refroidissement par une source naturelle en Suède qui exploite la température extérieure moyenne de 34 degrés Fahrenheit.

• Parfois de petits pourcentages comptent : Selon Frost & Sullivan, élever le niveau de l’alimentation sans coupure (UPS) des systèmes d’efficacité énergétique dans les centres de données de 90 à 98 % peut sauver les Etats- Unis 3 milliards de dollars annuellement en coûts d’énergie. 

• Production de glace pendant la nuit : Pour abaisser la température dans un centre de données de 538 000 pi ca de Phoenix, on conçu un ensemble de réservoirs réfrigérants remplis d’un mélange de boules de glace et de glycol qui sont réfrigérées pendant la nuit lorsque l’électricité est moins chère et utilisées pour refroidir les équipements des centres de données au cours de la journée.

• Puissance modulaire : La capacité des centres de données devrait croître de 33% au cours de chacune des cinq prochaines années. Resserrer la capacité et l’efficacité des centres de données existants est essentielle pour soutenir la croissance.  Conteneurisés ou modulaires, les dispositifs de protection de puissance connectés aux installations existantes permettent aux entreprises d’adapter la capacité et l’utilisation de l’énergie dont ils ont besoin. Ces dispositifs extérieurs utilisent l’air ambiant pour réduire le chauffage excessif et la consommation d’énergie.

• Énergie minière : Pour réduire les coûts de l’énergie, Iron Mountain a construit son centre de données dans une ancienne mine de calcaire en Pennsylvanie. Il maintient les opérations au frais en laissant les murs souterrains absorber jusqu’à 1,5 BTU d’énergie par pied carré.

• Mise sous tension les tours de téléphonie cellulaire dans le monde : Alimenter 640 000 tours de téléphonie cellulaire hors-réseau dans le monde avec des générateurs au diesel brûle plus de 11 milliards de litres de diesel par an. L’hybridation d’une tour de téléphonie cellulaire au moyen de batteries au chlorure de nickel de sodium permet de réduire la consommation de carburant sur des sites de plus de 50 % et peut permettre à plus de tours dans le monde à être alimentées par des sources renouvelables comme l’énergie solaire. Réduire la consommation de carburant jusqu’à 50 % permet de réaliser d’importantes économies énergétiques et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de chaque tour cellulaire hors réseau. 

Pour en savoir plus: http://www.gecriticalpower.com 

 

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