Publication par l’Office national de l’énergie du rapport Avenir énergétique du Canada en 2016 – Offre et demande énergétiques à l’horizon 2040
25 février 2016
À l’occasion d’une allocution donnée le 27 janvier dernier à la chambre de commerce de la région de Toronto, Peter Watson, président et premier dirigeant de l’Office national de l’énergie, a annoncé la parution du rapport Avenir énergétique du Canada en 2016 – Offre et demande énergétiques à l’horizon 2040. Il s’agit du seul document tourné vers le long terme dans le secteur de l’énergie qui soit à la disposition du grand public et qui traite de tous les produits de base, dans toutes les provinces et tous les territoires.
Peter Watson a mentionné : « L’avenir énergétique du Canada ne se résume pas à une seule force en présence, mais dépend bel et bien de l’interaction entre nombre d’entre elles. Il est nécessaire de discuter dans un même souffle d’énergie, d’environnement, d’infrastructures et d’accès aux marchés. Il faut de véritables échanges entre l’industrie, les organisations non gouvernementales de l’environnement, les gouvernements, les peuples autochtones et l’ensemble de la population canadienne. Ces discussions et ces échanges doivent être fondés sur une analyse à long terme à la portée de tous, fiable et impartiale, permettant une identité de vues de départ. »
Le rapport présente divers scénarios, notamment si les prix de l’énergie devaient être bas ou élevés, en fonction d’hypothèses variées quant à l’accès aux marchés et aux infrastructures énergétiques. Il explore aussi la question des répercussions à long terme de telles incertitudes.
Points saillants du rapport Avenir énergétique du Canada en 2016 – Offre et demande énergétiques à l’horizon 2040 (scénario de référence) :
• La demande totale d’énergie pour utilisation finale augmente en moyenne de 0,7 % par an jusqu’en 2040.
• Le prix du pétrole brut passe de 80 $ US le baril en 2020 à 105 $ US en 2040.
• Sans aménagement de nouvelles infrastructures pipelinières, la production de pétrole brut croît moins rapidement, mais constamment à un rythme modéré jusqu’en 2040.
• Les nouveaux ajouts à la capacité de production d’électricité se font surtout à l’enseigne des énergies renouvelables et du gaz naturel.
• Pour la plus grande partie, les émissions de gaz à effet de serre au Canada découlent de la consommation de combustibles fossiles.
Les principales conclusions du rapport AE 2016 incluent :
• Les événements récents ont mis en lumière les nombreuses incertitudes entourant les perspectives énergétiques à long terme du Canada.
• Dans le scénario de référence, la production énergétique croît plus rapidement que la consommation d’énergie; les exportations nettes d’énergie sont en hausse.
• La production future de pétrole et de gaz naturel dépend énormément des prix du moment, qui sont empreints d’une grande incertitude.
• Faute d’ajout de nouveaux oléoducs à l’infrastructure pipelinière actuelle, la croissance de la production de pétrole brut est freinée, mais demeure modérée durant la période de projection.
• Le volume des exportations de gaz naturel liquéfié est un facteur important dans la croissance de la production de gaz naturel au Canada.
• La consommation totale d’énergie au Canada, incluant celle du secteur de la production énergétique, est uniforme dans tous les scénarios envisagés dans le rapport AE 2016, et les émissions de GES résultant de l’utilisation de l’énergie suivront la même courbe
L’Office produira une mise à jour de ce rapport à l’automne 2016.