Commerce de gros, janvier 2018
30 mars 2018
Les ventes en gros ont augmenté de 0,1 % pour atteindre 63,3 milliards de dollars en janvier. Des ventes plus élevées ont été observées dans quatre des sept sous-secteurs, lesquels représentaient 66 % du total des ventes en gros.
Les augmentations dans les sous-secteurs des produits alimentaires, des boissons et du tabac, ainsi que des machines, du matériel et des fournitures ont été presque entièrement effacées par les baisses des sous-secteurs des matériaux et fournitures de construction et des véhicules automobiles et de leurs pièces.
Exprimées en volumes, les ventes en gros ont connu une hausse de 0,5 %. La croissance est attribuable à l’augmentation des ventes dans quatre des sept sous-secteurs
Les ventes du sous-secteur des produits alimentaires, des boissons et du tabac ont augmenté de 3,1 % pour atteindre 12,3 milliards de dollars en janvier, après avoir connu une baisse de 1,8 % en décembre. Il s’agit de la plus importante hausse mensuelle en dollars depuis mai 2016. Deux des trois industries ont enregistré des augmentations, celles des produits alimentaires (+3,6 %) venant en tête.
Dans le sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures, les ventes ont augmenté de 1,6 % pour atteindre 13,1 milliards de dollars, principalement en raison de la vigueur des ventes dans l’industrie des autres machines, matériel et fournitures (+8,9 %). Ce sous-secteur a affiché la hausse d’une année à l’autre la plus marquée, ayant progressé de 13,4 % par rapport à janvier 2017.
Après deux mois de baisse, les ventes du sous-secteur des articles personnels et ménagers ont augmenté de 0,8 % en janvier pour atteindre 8,7 milliards de dollars. Des ventes plus élevées ont été enregistrées dans trois des six industries, celles du matériel de divertissement au foyer et des appareils ménagers (+12,7 %), ainsi que des produits et fournitures pharmaceutiques (+1,3 %), venant en tête.
Dans le sous-secteur des matériaux et fournitures de construction, les ventes ont diminué de 4,0 % pour s’établir à 8,9 milliards de dollars. Il s’agit de la première baisse depuis août 2017. Deux des trois industries ont enregistré des diminutions, notamment celle des métaux et produits métalliques (-15,3 %). Le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces a également enregistré une baisse en janvier, diminuant de 1,6 % à 11,6 milliards de dollars. Il s’agissait d’une deuxième baisse mensuelle consécutive et du plus bas niveau depuis juin 2017.
Les ventes augmentent dans cinq provinces, la Colombie-Britannique et l’Ontario venant en tête
En Colombie-Britannique, les ventes ont augmenté pour la troisième fois en quatre mois, en hausse de 1,4 % pour atteindre 6,7 milliards de dollars en janvier. Quatre des sept sous-secteurs ont enregistré des ventes plus élevées, ceux des véhicules automobiles et de leurs pièces (+7,2 %), des produits divers (+6,1 %), ainsi que des machines, du matériel et des fournitures (+4,5 %), venant en tête. Le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces a vu ses ventes augmenter pour atteindre 849 millions de dollars en janvier. Il s’agissait de la première hausse dans ce sous-secteur en trois mois et de l’augmentation mensuelle la plus forte en dollars depuis août 2016.
En Ontario, les ventes ont augmenté de 0,2 % pour atteindre 32,6 milliards de dollars en janvier, en raison de la vigueur des ventes dans le sous-secteur des produits alimentaires, des boissons et du tabac (+5,1 %) et dans celui des articles personnels et ménagers (+4,3 %). Les ventes du sous-secteur des produits alimentaires, des boissons et du tabac ont augmenté pour une deuxième fois en trois mois pour atteindre 5,4 milliards de dollars, tandis que celles du sous-secteur des articles personnels et ménagers ont affiché leur première hausse en trois mois pour se chiffrer à 4,9 milliards de dollars.
Après avoir connu des baisses de 1,9 % en novembre et de 1,1 % en décembre, les ventes ont augmenté de 1,6 % au Manitoba pour atteindre 1,7 milliard de dollars en janvier, en raison des ventes plus élevées dans six des sept sous-secteurs. Le sous-secteur des produits divers (+3,3 %), celui des produits alimentaires, des boissons et du tabac (+1,7 %), ainsi que celui des produits agricoles (+5,2 %), ont été à l’origine du gain enregistré en janvier.
En Saskatchewan, les ventes ont affiché une troisième baisse consécutive, reculant de 3,3 % pour s’établir à 2,2 milliards de dollars en janvier. Cinq des sept sous-secteurs ont diminué, celui des machines, du matériel et des fournitures (-11,0 %) étant principalement responsable de la baisse. La diminution dans ce sous-secteur a fait suite à une hausse de 13,1 % le mois précédent.
Les stocks des grossistes affichent une hausse pour un deuxième mois consécutif
Les stocks des grossistes ont augmenté pour un deuxième mois consécutif, en hausse de 1,1 % pour atteindre un niveau record de 83,5 milliards de dollars en janvier. Cinq des sept sous-secteurs, qui représentent 73 % du total des stocks des grossistes, ont affiché des hausses.
Les stocks du sous-secteur des articles personnels et ménagers (+2,7 %) ont enregistré l’augmentation la plus marquée en dollars, après avoir connu une baisse de 2,4 % en décembre. Ce sont les industries des articles personnels (+15,6 %), ainsi que des produits et fournitures pharmaceutiques (+2,0 %), qui ont été les principaux facteurs à l’origine de la hausse.
Les stocks ont augmenté de 1,4 % dans le sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures, ce qui représente la quatrième hausse en cinq mois. La majeure partie de l’augmentation est attribuable à l’industrie des autres machines (+9,1 %) et à celle des machines et matériel pour l’agriculture, l’entretien des pelouses et le jardinage (+2,5 %).
Les stocks plus élevés dans le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces (+2,4 %) sont principalement attribuables à la hausse des stocks dans l’industrie des véhicules automobiles (+2,8 %).
Le ratio des stocks aux ventes a augmenté pour passer de 1,31 en décembre à 1,32 en janvier. Ce ratio est une mesure du temps (en mois) qu’il faudrait pour épuiser les stocks au rythme actuel des ventes.