Produit intérieur brut, revenus et dépenses, deuxième trimestre de 2019
4 septembre 2019
Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 0,9 % au deuxième trimestre, après avoir enregistré une légère hausse de 0,1 % au cours de chacun des deux trimestres précédents. Cette croissance est principalement attribuable à une hausse de 3,2 % des volumes des exportations, tandis que la demande intérieure finale a légèrement diminué de 0,2 %.
Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a progressé de 3,7 % au deuxième trimestre. Par comparaison, le PIB réel des États-Unis a augmenté de 2,0 %.
Les exportations de biens ont augmenté de 3,7 % au deuxième trimestre, après avoir diminué au cours des deux trimestres précédents. Cette croissance est surtout attribuable aux produits énergétiques, qui se sont accrus de 5,9 % après avoir diminué de 3,0 % au premier trimestre. Les exportations de services ont augmenté de 1,1 %, le rythme de croissance observé au trimestre précédent s’étant maintenu. Les volumes des importations ont quant à eux reculé de 1,0 %.
La croissance du PIB a été atténuée par une diminution de l’investissement des entreprises de 1,6 %, des baisses marquées ayant été observées principalement au chapitre des dépenses relatives aux machines et au matériel et à la construction d’ouvrages de génie. La croissance des dépenses de consommation a ralenti pour s’établir à 0,1 %.
Les entreprises ont accumulé 11,9 milliards de dollars de stocks non agricoles au deuxième trimestre, et le ratio des stocks aux ventes pour l’économie dans son ensemble s’est maintenu à 0,85. Par ailleurs, les stocks de cannabis ont contribué à l’accumulation des stocks agricoles, qui s’est chiffrée à 2,1 milliards de dollars.
Les exportations stimulent la croissance
Au deuxième trimestre, la croissance des volumes des exportations a été généralisée. En plus de l’augmentation des exportations de produits énergétiques, les exportations de produits agricoles et de la pêche ont repris pour inscrire une hausse de 15,2 %, après avoir affiché une baisse de 8,4 % au premier trimestre. Les exportations de minéraux non métalliques ont augmenté de 19,0 %, ce qui constitue le redressement le plus marqué depuis le troisième trimestre de 2016. Les exportations d’aéronefs et de moteurs et de pièces d’aéronefs se sont accrues de 10,0 %. Les exportations de services de voyage ont augmenté de 2,4 %, après avoir augmenté de 1,4 % au trimestre précédent.
Les exportations de pâtes et papiers ont reculé de 10,6 %, ce qui représente une quatrième baisse trimestrielle consécutive.
Les volumes d’importation ont diminué de 1,0 % au deuxième trimestre, après avoir augmenté de 2,1 % au cours du premier trimestre. Les importations d’aéronefs et de moteurs et de pièces d’aéronefs ont baissé de façon marquée (-32,1 %), après avoir augmenté de 41,1 % au trimestre précédent. D’autres baisses notables ont été observées dans les produits pharmaceutiques et médicinaux (-3,9 %) et dans les appareils de communication et les appareils d’audio et de vidéo (-6,7 %).
Les importations de produits énergétiques ont repris pour inscrire une hausse de 7,8 % au deuxième trimestre, après avoir reculé de 4,2 % au premier trimestre, tandis que les importations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile ont ralenti pour afficher une croissance de 1,4 %.
Les importations de services ont reculé de 1,8 %, en grande partie en raison d’une baisse de 4,0 % des importations de services de transport.
La croissance des dépenses des ménages ralentit
La croissance des dépenses des ménages a ralenti pour s’établir à 0,1 % au deuxième trimestre, après avoir affiché une croissance de 0,7 % au premier trimestre. Les dépenses en biens durables ont reculé de 0,3 %, essentiellement sous l’effet d’une baisse de 1,4 % des achats de véhicules. La croissance des dépenses en biens semi-durables a ralenti pour s’établir à 0,3 %.
Les dépenses en biens non durables ont légèrement diminué de 0,1 %, après avoir augmenté de 0,8 % au premier trimestre. En revanche, les dépenses en services se sont accrues de 0,3 %, après avoir progressé de 0,5 % au premier trimestre.
La croissance de l’investissement dans le logement reprend
Après cinq baisses trimestrielles consécutives, l’investissement dans le logement a augmenté de 1,4 %, sous l’effet de hausses généralisées. La croissance des investissements en immeubles à logements multiples et des transformations de logements a été le principal facteur à l’origine d’une hausse de la construction de logements neufs (+0,9 %). La hausse des activités de revente a stimulé l’augmentation des coûts de transfert de propriété (+3,8 %), tandis que les activités de rénovation ont augmenté de 0,7 %.