Enquête canadienne sur la situation des entreprises, deuxième trimestre de 2021
Le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,4 % en février, après avoir progressé de 0,7 % en janvier. Cette 10e hausse mensuelle consécutive a continué de contrebalancer les baisses les plus prononcées jamais enregistrées de l’activité économique canadienne en mars et en avril 2020. Cependant, l’activité économique globale se situait à environ 2 % en deçà du niveau observé en février 2020, soit avant la pandémie de COVID-19.
Tout au long du mois d’avril 2021, Statistique Canada a mené l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises. Cette dernière permet de recueillir des renseignements sur les attentes des entreprises concernant leur avenir et sur les répercussions persistantes de la pandémie sur les entreprises au Canada.
Au cours des trois prochains mois, le tiers des entreprises s’attendait à une diminution de leur rentabilité, le quart s’attendait à un recul de leurs ventes, le cinquième prévoyait de hausser leurs prix et les trois quarts s’attendaient à ce que leur nombre d’employés demeure le même. Les entreprises se préoccupaient de leur survie et s’attendaient à devoir faire face à divers obstacles à court terme.
De nombreuses entreprises s’attendent à une baisse de rentabilité à court terme
Plus du tiers (37,1 %) de toutes les entreprises et plus de la moitié (51,6 %) des entreprises du secteur des services d’hébergement et de restauration s’attendaient à une diminution de leur rentabilité au cours des trois prochains mois (voir la note aux lecteurs). En revanche, 12,4 % des entreprises s’attendaient à une hausse de leur rentabilité, surtout celles des secteurs du commerce de gros (19,4 %), de la fabrication (18,0 %) et du commerce de détail (17,0 %).
Un peu plus du quart (25,7 %) des entreprises s’attendaient à un recul de leurs ventes au cours des trois prochains mois, en baisse par rapport à près du tiers des entreprises au trimestre précédent. Les entreprises du secteur des services d’hébergement et de restauration (42,1 %) étaient les plus susceptibles de s’attendre à un recul des ventes.