Les commandes d’éclairage au niveau des luminaires et l’avenir des bâtiments sains
On pourrait affirmer que nous planifions les villes et construisons des bâtiments pour favoriser la santé humaine depuis des millénaires. Dans notre histoire industrielle récente, il est clair que la pandémie de grippe de 1918 a déclenché un mouvement de conception (le modernisme) qui s’est accompagné d’un accès accru à la lumière et à l’air, et d’une prise de conscience de la valeur du lien avec la nature, le tout dans le but de minimiser la transmission des maladies.
Comme c’est souvent le cas dans l’histoire de l’humanité, le pendule est revenu en arrière, comme l’illustre l’embargo pétrolier de 1973-1974 et nos réactions collectives visant à réduire la consommation d’énergie et donc à forcer une déconnexion avec la nature en fermant les volets de la ventilation des bâtiments et en fermant les fenêtres.
Sans surprise, ces actions ont choqué notre physiologie, ce que certains décrivent comme une inadéquation évolutive, et nous avons rapidement observé l’apparition du “syndrome des bâtiments malsains”. Heureusement, le pendule revient lentement à l’attention portée à la santé humaine à l’intérieur des bâtiments ; cependant, cette fois, l’accent est mis sur un équilibre entre l’efficacité énergétique et les normes de construction saine.
Un siècle plus tard, la pandémie de COVID-19 a une fois de plus fait prendre conscience du rôle essentiel que jouent les bâtiments dans notre santé, notre bien-être et notre bonheur personnels. Cet article développe une vision pour un futur de bâtiments sains qui tente d’équilibrer trois priorités critiques :
1) la nécessité de réduire considérablement et rapidement la consommation d’énergie des bâtiments pour inverser le changement climatique mondial,
2) d’augmenter la qualité de l’air intérieur pour réduire le risque de transmission de maladies à l’intérieur et
3) d’augmenter la qualité globale de l’environnement intérieur pour développer une fonction immunitaire humaine robuste.
Pour éviter de répéter l’histoire et se préserver de “sur-corriger” (sur-réagir), nous proposons une vision qui équilibre l’utilisation de la technologie dans les bâtiments avec la compréhension du fait que la connexion humaine à la nature est essentielle et doit être intégrée dans des bâtiments sains.
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