Le Canada vit une crise de santé mentale et le travail fait partie du problème

7-février-2025
Au cours de la dernière décennie les taux de dépression au Canada ont augmenté de plus de 60 %, avec des poussées considérables d’anxiété et de troubles bipolaires. Cette crise de santé mentale coûte plus de 200 milliards $ par année qui pourraient atteindre les 2,5 billions $ d’ici 2041. Les deux tiers des Canadiens adultes passent plus de 60 % de leurs heures de veille en travail rémunéré ou dans un lieu de travail. Les répercussions du travail sur la santé mentale et le bien-être sont donc profondes.
Le nouveau rapport du Centre de politique publique du Groupe CSA Navigating the Mental Health Crisis in Canada: The Critical Role of Employers examine le rôle vital que jouent les employeurs pour protéger la santé mentale des travailleurs canadiens et souligne le besoin de solutions généralisées pour traiter des facteurs systématiques qui ont des répercussions sur la santé des travailleurs.
« Bien que certaines organisations aient pris des mesures concrètes pour protéger la santé mentale et le bien-être de leurs employés, un trop grand nombre hésitent toujours, considérant souvent ces initiatives comme onéreuses et complexes, précise la cofondatrice et directrice générale de Heal-3 Inc. et auteure du rapport Olga Morawcynski. Les preuves sont irréfutables : investir à long terme en santé mentale améliore des vies, raffermit la culture du milieu de travail et livre des résultats commerciaux mesurables. »
Le rapport examine le rôle vital que les gouvernements peuvent jouer en créant des incitatifs et en mandatant des actions essentielles pour stimuler les investissements des employeurs dans des initiatives de santé mentale et de bien-être, et il propose huit recommandations. Il traite aussi de l’importance de la collaboration entre les agences intergouvernementales, les lieux de travail et les organisations de santé mentale.
« À partir des incitatifs fiscaux jusqu’à l’élargissement de la protection législative en passant par l’introduction d’une stratégie nationale pour la santé mentale au travail, plusieurs paliers de gouvernement peuvent agir pour inciter et mandater les employeurs à passer à l’action, de dire le vice-président du Centre de politique publique du Groupe CSA Sunil Johal. Le rôle des décideurs politiques pour aider les employeurs à prioriser la santé mentale est essentiel : créer des milieux de travail plus sûrs et plus collaboratifs qui avantagent les individus, les entreprises et l’ensemble de l’économie. »
Le rapport renferme une analyse révolutionnaire de plus de 750 000 revues d’employés de Glassdoor. Il identifie les grands facteurs en milieu de travail qui affectent l’expérience et la santé mentale des employés, notamment : rémunération, relations interpersonnelles, équilibre travail et vie privée, leadership et culture de l’organisation.
Pour en savoir plus et télécharger le rapport, visitez le site Web du Groupe CSA.
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