Lors de la conférence sur les changements climatiques, Philips s’est engagé à ne plus émettre de carbone d’ici 2020
18 décembre 2015
Le 7 décembre dernier, Philips a annoncé son engagement à ne plus émettre de carbone d’ici 2020. La compagnie désire remplir son rôle de réduire ses émissions de gaz à effet de serre en coupant totalement son empreinte carbonique.
Entre 2007 et 2015, Philips estime avoir diminué son empreinte carbonique de 40%, mais désire accélérer sa réduction d’émission jusqu’à atteindre la neutralité carbone d’ici 5 ans. Afin d’atteindre cet objectif, Philips vise une bataille sur plusieurs fronts contre la façon dont la compagnie utilise l’énergie, notamment au niveau de la logistique et des voyages d’affaires.
Une étape déjà franchie afin d’atteindre cet objectif est l’adhésion de la compagnie au programme RE100, une initiative concertée d’entreprises influentes qui s’engagent à consommer 100% d’électricité renouvelable. Philips a déjà accru l’utilisation d’énergie renouvelable, passant de 8% à 55% en 6 ans (2008-2014).
Eric Rondolat, le directeur général de Philips Lighting, a souligné le rôle important de l’industrie de l’éclairage afin d’aider à améliorer l’efficacité énergétique. Dans cette optique, Philips a développé des systèmes d’éclairage à DEL connectés, permettant la gestion à distance et de l’éclairage sur commande, ce qui peut permettre une économie d’énergie jusqu’à 80%.
M. Rondolat a souligné le progrès significatif qui est fait dans le secteur de l’éclairage. Malgré les tendances mondiales, telles que la croissance démographique, l’urbanisation et l’augmentation de la classe moyenne, qui augmenteront de 35% le nombre de points lumineux d’ici 2030, les innovations des DEL et de l’éclairage connecté pourraient contribuer à créer une plus grande réduction des émissions de carbone que celle préalablement envisagée. La transition mondiale à l’éclairage au DEL apportera une économie d’énergie de 53% d’ici 2030, par rapport à un scénario de statu quo.
M. Rondolat a mentionné que les nouveaux modèles de gestion, les options financiers, les incitations et la tendance vers des modèles de service circulaire pourraient stimuler des cycles de rénovation plus courts. Par ailleurs, il a ajouté que les organismes de réglementations gouvernementaux doivent également se préparer à déterminer de hauts, mais atteignables, standards énergétiques afin d’en accélérer l’adoption.