Dévoilement de la politique énergétique : le TechnoCentre éolien souhaite rapidement un plan d’action
11 avril 2016
Le TechnoCentre éolien (TCE) accueille avec intérêt la nouvelle politique énergétique 2030 dévoilée par le Gouvernement du Québec. Le TCE invite le gouvernement à établir sans délai les plans d’action qui permettront la réalisation de cette politique.
Le TCE salue d’une part la cible ambitieuse du Gouvernement du Québec d’augmenter de 25 % la production totale d’énergie renouvelable. Il souligne d’autre part la volonté d’exporter davantage d’énergie renouvelable vers des marchés nord-américains et l’intention de faire de l’énergie éolienne une solution de rechange aux énergies fossiles dans le nord du Québec.
Au fil des ans, le Québec a développé une filière éolienne très compétitive et qui est bien positionnée pour relever ces défis. Les parcs éoliens qui se développent aujourd’hui produisent de l’électricité à un prix comparable à l’hydroélectricité en plus de générer de nombreuses retombées positives dans les communautés d’accueil.
« Pour atteindre ces cibles d’envergures, il faut toutefois se mettre au travail dès maintenant avec le déploiement des plans d’action prévus à la politique. À cet égard, les acteurs de l’industrie éolienne sont impatients de pouvoir contribuer concrètement à la transition énergétique du Québec », indique Frédéric Côté, directeur général du TCE.
Par ailleurs, le TCE se réjouit de l’accent mis sur l’innovation dans la politique énergétique. « L’équipe du TechnoCentre éolien est composée de chercheurs de calibre international qui travaillent dans les domaines priorisés par la nouvelle politique. C’est avec enthousiasme que nous allons continuer à appuyer les entreprises de la filière éolienne québécoise afin qu’elles demeurent à l’avant-garde dans leur domaine », mentionne M. Côté.
Rappelons que la filière éolienne québécoise fait l’envie de plusieurs États d’Amérique du Nord. Il s’agit de la chaîne d’approvisionnement éolienne la plus diversifiée au Canada. Elle génère annuellement plus d’un demi-milliard de dollars en richesse pour l’ensemble des Québécois, tout en bénéficiant aux milieux d’accueil des parcs éoliens. Moteur de l’économie gaspésienne et matanaise avec 1 200 emplois, l’industrie éolienne est aujourd’hui présente dans 10 des 17 régions du Québec avec plus de 5 000 emplois.