Espace pour la vie présente Jardins de lumière, un événement qui éclaire les soirées montréalaises

1er septembre 2016

Dans le cadre de sa programmation annuelle 2016, Voir grand, Espace pour la vie présente une expérience éblouissante à voir avec des yeux d’enfant, dès la tombée du jour. Du 2 septembre au 31 octobre, la 5e édition de Jardins de lumière, l’événement incontournable de l’automne, fait briller de mille et une lumières deux jardins culturels du Jardin botanique de Montréal. Au Jardin de Chine, la magnificence de la Cité interdite se matérialise sous la forme de lanternes géantes et colorées, alors qu’au Jardin japonais, une mise en lumière élégante et tout en sobriété dévoile la nature autrement.

«Se promener dans le Jardin botanique, le soir, à la lueur des lanternes flamboyantes et des éclairages subtils, c’est découvrir  la nature sous d’autres perspectives. L’expérience sensorielle est forcément différente : on remarque des détails qu’on ne verrait pas en plein jour, des parfums autrement imperceptibles et on se reconnecte autrement à la nature»,  d’affirmer le directeur d’Espace pour la vie, Charles-Mathieu Brunelle.

LE JARDIN DE CHINE ACCUEILLE LE FILS DU CIEL

Pendant presque 500 ans, la Cité interdite de Pékin a été la demeure de vingt-quatre empereurs Ming et Qing, ces Fils du Ciel qui, dès l’âge de 2 ans parfois, trônaient sur cette immense cité fermée. Aujourd’hui, c’est au cœur du Jardin de Chine que la magie opère grâce à la reproduction en lanternes des trois grands palais de la Cour extérieure de la Cité. Petits et grands pourront ainsi jouer à l’empereur et suivre certaines scènes de la vie quotidienne du palais, là où se déroulaient les cérémonies importantes, les couronnements et les fêtes de l’année. Un décor que la conceptrice artistique My Quynh Duong a ravivé avec éclat et faste. De plus, sur le chemin qui relie les deux jardins de lumière, les visiteurs auront le plaisir de déambuler librement tout près de nids d’oiseaux plus grands que nature. Dans cette quinzaine de nids confectionnés par l’artiste multidisciplinaire Lyne Beaulieu, saurez-vous retrouver le nid du pygargue royal, de la grue à tête rouge ou de la chouette de l’Oural?

AU RYTHME DU JARDIN JAPONAIS

Ralentir le pas et s’abandonner à l’émerveillement comme un enfant, voilà une expérience des plus riches. Paré d’un jeu de lumière artistiquement déployé par la firme Jutras Bathalon Bureau d’étude lumière, le Jardin japonais invite à la contemplation. Conçues par la directrice artistique, My Quynh Duong et réalisées par le collectif de design urbain Pelouse, des installations lumineuses faites de tiges de bambou ponctuent le parcours de leur douce lueur. Parallèlement, la façade du Pavillon japonais s’anime d’une œuvre audiovisuelle créée par Mélanie Ladouceur, Simone d’Ambrosio et Étienne Legast, avec la collaboration technique de La boîte interactive. L’œuvre s’inspire du sumi-e, l’art de la peinture à l’encre, et fait office de prélude sobre et élégant à la visite nocturne.

 

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