L’énergie,un facteur determinant dans l’economie canadienne par Nathalie Pilon ABB Canada

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lme49_cs1_pilon_400.jpg6 décembre 2016

Mon allocution aujourd’hui portera sur l’énergie et les changements qui influenceront ce secteur d’activités qui est un facteur clé pour l’économie canadienne de nos jours et dans les années à venir.

Nous sommes chef de fil en matière de technologie dans le domaine de l’énergie et de l’automatisation. Nos clients œuvrent dans les domaines des services publics, de l’industrie, du transport ou des infrastructures.

Puisqu’une image vaut mille mots, je vous laisse avec cette courte vidéo qui illustre parfaitement l’héritage d’ABB dans les technologies pionnières au fil des années puisque nous célébrons cette année le 125e de l’entreprise en Suisse.

Vidéo Manon !

Nous sommes présents dans plus de 100 pays et au Canada nous avons près de 2 milliards de chiffre d’affaires, plus de 50 établissements, environ 4000 employés dont près de 70% de ceux-ci sont au Québec.

Entrons maintenant dans le vif du sujet d’aujourd’hui. Beaucoup de discussions ont cours au Canada présentement concernant ce que nous devons faire sur de nombreux fronts que ce soit dans les infrastructures de transport, les technologies propres pour une utilisation industrielle et institutionnelle ou alors dans le développement de nos ressources naturelles.  Qu’on soit en Alberta au Québec en Colombie-Britannique ou à Terre-Neuve tous les Canadiens désirent une source d’énergie abordable, un mode de transport propre et efficace ainsi que des communautés durables. Et lorsque l’on parle de communautés durables on ne parle pas seulement de l’impact environnemental mais aussi de la survie économique de ces communautés pour qu’elles continuent à prospérer, à se réinventer et ainsi en assurer leur pérennité.

Le sujet polarisant concernant les disparités régionales et les comportements associés au climat et à l’environnement ne répond pas à la simple question : quel futur voulons-nous pour notre pays et pour son économie selon les ressources que nous avons au Canada?

En tant que Canadienne, je crois que pour y répondre, nous devons nous concentrer sur trois grands secteurs : la fabrication, le transport et l’énergie.

Fabrication avancée (Advanced manufacturing)

Comme j’ai plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la fabrication, j’ai une affinité particulière avec ce secteur, et je crois que concevoir et fabriquer des produits dans ce pays est non seulement souhaitable, mais aussi essentiel pour une économie prospère. Le secteur manufacturier offre des emplois durables, permet des innovations commerciales, contribue à la  réduction du déficit commercial en plus de contribuer au développement durable. Une transformation plus grande de nos ressources naturelles en sol québécois contribuerait aussi grandement à notre économie mais pour cela faut-il attirer des investissements.  Cependant, les emplois que nous avons longtemps associés à la fabrication disparaissent bien qu’ils représentent encore 11% du produit intérieur brut alors qu’il était de 17% en 2002. Une des raisons de cette baisse est le manque d’investissement en technologie pour garder nos usines compétitives.

La productivité dans le domaine manufacturier dépend de notre capacité à investir dans les technologies comme les processus automatisés et la robotique. Les données de la IFR (fédération internationale de la robotique) démontrent que l’utilisation de robots dans le domaine de la fabrication entre 1993 et 2007 a augmenté la croissance annuelle de productivité du travail ainsi que le PIB mondial de 10 et 16 %, respectivement. Elles démontrent aussi que les pays ayant le plus haut taux de pénétration de robots industriels, comme l’Allemagne et la Corée du Sud, connaissent aussi le plus bas taux de chômage. 

Nous sommes présentement en plein cœur de ce que plusieurs appellent la quatrième révolution industrielle, aussi connue sous le nom de « Industrie 4.0 ».

Une des préoccupations que beaucoup d’entre nous avons est le lien entre l’automatisation et l’emploi. Le but de la technologie est de bâtir un monde meilleur. Si nous utilisons ces technologies de façon ingénieuse nous créerons du travail. Le problème est que souvent nous ne faisons pas la distinction entre emplois et travail. Il n’y a eu aucune révolution industrielle où les emplois n’ont pas évolué. Le travail sera toujours là; les emplois changent. Les emplois au cours de cette nouvelle aire se résume au remplacement des emplois peu qualifiés par de nouveaux rôles demandant des compétences plus élevées.   Il ne faut que penser à l’évolution des modes de transport des personnes, il faudra toujours déplacer les gens, on ne le fait plus avec des chevaux mais on aura toujours des emplois liés à cette activité; le travail à accomplir est différent. 

Les robots et les systèmes automatisés effectueront les tâches plus dangereuses et répétitives laissant le temps aux employés de se tourner vers des tâches à plus grande valeur ajoutée. Il faut aussi voir à intégrer ces nouvelles technologies à l’environnement humain plutôt que de garder le robot en cage pour des raisons de santé et sécurité comme on le fait aujourd’hui ; il faut voir à intégrer le robot avec les travailleurs. Pour cela il faudra s’assurer de transformer les compétences des travailleurs et les faire participer à l’intégration de ces nouvelles technologies dans leur quotidien afin que le Canada puisse se transformer et créer un meilleur futur durable.

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