Une super-batterie visant à réduire la consommation des énergies fossiles
5 décembre 2015
Selon un texte paru sur le site de Radio-Canada, l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) travaille actuellement sur une immense batterie capable d’emmagasiner une quantité importante d’électricité. Esstalion technologies est un partenariat d’affaire entre Hydro-Québec et Sony pour développer le stockage de grande capacité. La boîte métallique, longue de 16 mètres, est raccordée au réseau électrique de l’IREQ et génère une puissance de 1,2 MWH, ce qui représente l’énergie d’environ 550 maisons pendant une heure. Cette batterie devrait permettre de transiter progressivement vers des sources d’énergie verte, comme le solaire ou l’éolien.
Les éoliennes ou les panneaux solaires ne sont pas assez efficaces pour alimenter constamment un réseau électrique. Conséquemment, le recours aux sources d’énergies fossiles comme les centrales au gaz ou au charbon est nécessaire pour compléter la production. L’énergie éolienne, par exemple, ne produit pas lorsqu’il ne vente pas. Un réseau électrique doit limiter à 20 % le recours aux énergies intermittentes comme l’éolien ou le solaire.
Le prototype d’Esstalion emmagasine l’énergie afin qu’elle puisse être libérée dans les moments opportuns. Lorsqu’il vente, les éoliennes alimentent le réseau et rechargent la batterie. Quand le vent tombe, la batterie libère sa charge. Le réseau est ainsi constamment alimenté. La super-batterie se recharge en une heure. L’équipement coûte plus 2 millions de dollars et peut fonctionner pendant une dizaine d’années.