Le Mouvement Desjardins et son régime de rentes appuient le développement des énergies renouvelables et des technologies propres
5 mai 2017
Lorsqu’on additionne les financements octroyés par la vice-présidence Marché des capitaux du Mouvement Desjardins (VPMC) et les prises de participation à l’équité par trois entités affiliées au Mouvement Desjardins dont le Régime de rentes du Mouvement Desjardins (RRMD), on atteint un appui de plus d’un milliard de dollars en faveur des énergies renouvelables. De ce montant, près de 550 M$ sont engagés dans 31 parcs éoliens, quelque 300 M$ dans 14 projets d’énergie solaire et 155 M$ dans neuf projets hydroélectriques et une usine de production d’électricité à partir de la biomasse.
Ces installations éoliennes, solaires et de production d’électricité pourront générer près de 2700 MW d’énergie, soit la consommation de 852 000 foyers alimentés en électricité. Si cette énergie était produite par un seul barrage d’Hydro-Québec, cette installation serait la troisième en importance après les barrages Robert-Bourassa (5616 MW) et La Grande-4 (2779 MW) dans le Nord-du-Québec. Elle équivaut à un peu plus de la consommation de la population de Montréal, à 3,7 fois celle des citoyens de Québec et à une fois et demie la consommation des ménages de l’agglomération d’Ottawa-Gatineau.
« Avec un portefeuille de 750 M$ d’actifs en énergie renouvelable et technologies propres, le Régime de rentes du Mouvement Desjardins a joué un rôle de pionnier dans les filières éolienne, solaire et hydroélectrique, de faire valoir Sylvain Gareau, vice-président, Régime de rentes du Mouvement Desjardins. Ces actifs représentent la moitié de notre portefeuille en infrastructures. En ce Jour de la Terre, nous saluons la communauté canadienne d’investisseurs institutionnels qui construisent l’économie du 21e siècle. »
Pour sa part, Jean-Yves Bourgeois, vice-président, Marché des capitaux chez Desjardins, rappelle que l’éolien et le solaire sont les sources d’énergie qui connaissent la croissance la plus rapide sur la planète. « Le Canada est très riche en sources d’énergies renouvelables et notre portefeuille de financement de ces infrastructures le reflète. Nos engagements dans ces filières créatrices d’emplois à haute valeur ajoutée constituent un vecteur de croissance privilégié pour Desjardins. Nous sommes fiers de participer au financement de ce secteur stratégique et porteur et ainsi contribuer au développement de sources d’énergie propre et renouvelable pour les communautés du Québec et du Canada. »
Capital régional et coopératif Desjardins : plus de 4,7 M$ dans les technologies propres au Québec
Par ailleurs, Capital régional et coopératif Desjardins (CRCD) et ses fonds partenaires ont des engagements dans quatre entreprises québécoises spécialisées dans les technologies propres. Laboratoire M2 inc. et E2Metrix inc., deux entreprises de Sherbrooke, œuvrent respectivement dans le domaine des produits désinfectants biodégradables et dans le traitement des eaux usées industrielles par électrocoagulation. La Lavalloise Airex Énergie inc. conçoit et distribue, quant à elle, des équipements destinés à la fabrication de biocharbon à partir de la biomasse. Récupère Sol (Saint-Ambroise au Saguenay) décontamine les sols contaminés en BPC, hydrocarbure ou autres et permet qu’ils soient réutilisés, et ce, au lieu de les enfouir et de reporter le problème à plus tard.
Nos membres aussi soutiennent les technologies propres et les projets à caractères environnementaux
Le 14 juin dernier, Desjardins a lancé deux nouveaux fonds soutenant le développement durable. Le Fonds Desjardins SociéTerre Technologies propres est le premier fonds commun de placement au Canada à offrir aux investisseurs particuliers la possibilité de financer des technologies et des solutions innovantes dans le domaine de l’efficience énergétique et de l’environnement. Impax, le gestionnaire du Fonds, investit dans des sociétés réparties dans le monde et dont les revenus proviennent d’activités liées aux technologies propres : les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, le traitement de l’eau, le contrôle de la pollution, la gestion des déchets, les services environnementaux et l’agriculture durable. Au 31 mars 2017, les membres de Desjardins avaient déjà 53 M$ de leur épargne dans ce fonds cleantech.
Le Fonds Desjardins SociéTerre Obligations environnementales est le premier fonds canadien à investir dans les obligations environnementales émises par des gouvernements et des sociétés partout dans le monde. L’investissement dans de tels titres d’emprunt est destiné à financer des projets qui favorisent le développement durable, ou atténuent les changements climatiques. En plus d’intégrer des critères environnementaux pour sélectionner les titres qui composent le Fonds, le gestionnaire spécialisé en IR, Mirova, analyse également les pratiques sociales et de gouvernance des entreprises afin d’optimiser la gestion du risque du portefeuille. Au 31 mars 2017, les membres de Desjardins avaient déjà 119 M$ de leur épargne dans ce nouveau fonds qui investit notamment dans les obligations vertes des provinces du Québec et de l’Ontario, des sommes qui permettent entre autres de développer le transport collectif.