Modifications au programme d’attribution des terres du domaine de l’État pour l’implantation d’éoliennes
22 mai 2017
L’Association québécoise de production d’énergie renouvelable (AQPER) se réjouit de la révision du programme d’attribution des terres de l’État pour des projets éoliens qui élargi sa portée aux projets éoliens d’exportation ainsi qu’aux contrats gré à gré. En effet, le gouvernement permettra aux entreprises qui obtiendront des contrats d’exportation ou qui signeront des contrats gré à gré, d’avoir accès aux terres de l’État selon un processus connu de tous. Rappelons que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Pierre Arcand avait, en février dernier à l’occasion lors du colloque 2017 de l’association, réitéré l’appui du gouvernement pour favoriser l’exportation d’électricité provenant de parcs éoliens et s’était engagé à présenter ce règlement.
« Les modifications présentées aujourd’hui permettront certainement à plusieurs promoteurs de s’ouvrir à un marché d’exportation en pleine croissance à travers l’Amérique du nord » a indiqué Jean-François Samray, p-dg de l’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable. « En effet, la question de l’utilisation des terres publiques a toujours été un frein à ce développement et nous sommes convaincus que les membres de l’industrie sauront profiter de cette modernisation afin de répondre aux besoins énergétiques de nos voisins » a-t-il ajouté.
Le Massachusetts a lancé un appel d’offres pour l’achat de 9,45 TWh dont le résultat sera connu en janvier 2018. Or, les états du nord-est américain ont toujours manifesté un intérêt pour l’électricité produite par les filières de l’éolien et de la biomasse, attribuant même une prime (les Renewable Energy Certificates) pour reconnaître leur caractère vert et renouvelable.
Avec cette décision, le gouvernement permet à tous les acteurs de l’industrie éolienne québécoise de connaître les règles qui leur permettront de participer à cet appel d’offres international qui sera remporté par le plus bas soumissionnaire. Les propositions retenues et réalisées au Québec permettront à cette filière de continuer à participer par ses retombées au développement d’une économie décarbonisée.