Le Berkeley Lab et Hydro-Québec annoncent un partenariat pour l’électrification des transports et le stockage d’énergie
6 novembre 2017
Hydro-Québec et le Laboratoire national Lawrence Berkeley (Berkeley Lab) du département de l’Énergie des États-Unis ont convenu de travailler en partenariat pour étudier et développer des technologies de fabrication à l’échelle industrielle en électrification des transports et en stockage d’énergie.
Le laboratoire et la société d’État ont signé un protocole d’entente sur la création d’un centre de recherche conjoint – Québec Berkeley (QUBE) – situé dans la région de San Francisco. Le centre de recherche QUBE aura pour mission d’accélérer le développement des matériaux, des procédés et des technologies pour les batteries de prochaine génération ; il en fera également la production, de l’étape du prototype à celle de la préproduction. Les technologies mises au point seront ensuite transférées à des fabricants de batteries, ce qui créera des emplois au Québec et en Californie.
« Hydro-Québec a une expertise de premier plan dans l’adaptation à l’échelle industrielle des technologies de stockage de l’énergie, et ce protocole d’entente ouvre la voie à une collaboration exceptionnelle », explique Mike Witherell, directeur du Berkeley Lab. « Les recherches de pointe menées dans ce domaine par notre laboratoire sont également reconnues, et ce partenariat est une excellente occasion de créer des retombées importantes au Canada et aux États-Unis. Nous sommes particulièrement enthousiasmés par les perspectives de création d’emploi dans les deux pays. »
Les ambitieuses cibles de réduction des gaz à effet de serre du Québec et de la Californie touchent aussi bien la distribution d’électricité que le secteur des transports. La loi sur les solutions au réchauffement climatique adoptée par la Californie en 2006 (Global Warming Solutions Act) prévoit le retour aux émissions de GES de 1990 d’ici 2020. Au Québec, la norme sur les véhicules zéro émission oblige tous les constructeurs automobiles à produire des crédits pour une partie de leurs ventes (de 3,5 % en 2018 à 15,5 % en 2020).