La Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal publie l’État de l’énergie au Québec 2019

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rapport_hec_400.jpg16 décembre 2018

L’engouement grandissant vers la transition énergétique amène plusieurs occasions aux Québécois, mais leurs habitudes énergétiques les empêchent d’en tirer pleinement profit. Un alignement plus étroit entre les mesures pour la transition énergétique, la lutte aux changements climatiques et la mobilité durable est donc nécessaire pour rectifier le tir. C’est le principal constat de la 5e édition de l’État de l’énergie au Québec, un bilan annuel publié par la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal qui rassemble les données les plus récentes sur le secteur de l’énergie dans un contexte de décarbonisation.

Le paradoxe persiste en matière d’énergie et de lutte aux changements climatiques. « D’un côté, le Québec fait l’envie de ses voisins, avec près de 50 % de l’énergie utilisée provenant de sources renouvelables, et des surplus d’électricité propre pouvant être exportés », explique Pierre-Olivier Pineau, coauteur du rapport. « De l’autre, les Québécois continuent d’investir des montants records dans l’achat d’un nombre toujours croissant de gros véhicules et de maisons sans cesse plus grandes – des tendances qui compromettent l’atteinte des cibles que s’est fixées le gouvernement pour réduire de 40 % la consommation de produits pétroliers et de 37,5 % des émissions de GES d’ici 2030. »

Le Québec fait également face à un paradoxe avec les véhicules électriques. « Ceux-ci sont en progression, mais si leur déploiement se réalise à grande échelle, d’ici 2030, le défi de la gestion de la pointe de demande sera amplifié dans le réseau de distribution d’électricité », souligne M. Pineau.

« Les tendances de consommation sont contraires aux objectifs de réduction de GES : selon les plus récentes données, plus de produits pétroliers ont été vendus en 2017, malgré le fait que l’essence soit la source d’énergie la plus chère pour les consommateurs, lorsque comparée avec l’électricité et le gaz naturel », souligne M. Pineau. « Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques du Québec 2018-2023 et le marché du carbone vont aider le Québec à réduire son utilisation de combustibles fossiles et ses GES, mais pour réussir la transition, il faudra prioriser une transition vers une économie qui minimise les pertes d’énergie et améliore sa productivité. »

« Transition énergétique Québec est fière d’avoir contribué à cette étude qui dresse le bilan énergétique du Québec. Les constats de l’État de l’énergie 2019 nous rappellent, une fois de plus, l’importance de se donner les moyens, comme société, pour accélérer la transition énergétique du Québec» souligne Johanne Gélinas, PDG de Transition énergétique Québec.

Cette édition a été réalisée en collaboration et avec le soutien financier de Transition énergétique Québec.

Pour en savoir plus, consultez l’État de l’énergie au Québec 2019 par Johanne Whitmore et Pierre-Olivier Pineau et le communiqué (version longue) avec les faits saillants.

 

L’engouement grandissant vers la transition énergétique amène plusieurs occasions aux Québécois, mais leurs habitudes énergétiques les empêchent d’en tirer pleinement profit. Un alignement plus étroit entre les mesures pour la transition énergétique, la lutte aux changements climatiques et la mobilité durable est donc nécessaire pour rectifier le tir. C’est le principal constat de la 5e édition de l’État de l’énergie au Québec, un bilan annuel publié par la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal qui rassemble les données les plus récentes sur le secteur de l’énergie dans un contexte de décarbonisation.

Le paradoxe persiste en matière d’énergie et de lutte aux changements climatiques. « D’un côté, le Québec fait l’envie de ses voisins, avec près de 50 % de l’énergie utilisée provenant de sources renouvelables, et des surplus d’électricité propre pouvant être exportés », explique Pierre-Olivier Pineau, coauteur du rapport. « De l’autre, les Québécois continuent d’investir des montants records dans l’achat d’un nombre toujours croissant de gros véhicules et de maisons sans cesse plus grandes – des tendances qui compromettent l’atteinte des cibles que s’est fixées le gouvernement pour réduire de 40 % la consommation de produits pétroliers et de 37,5 % des émissions de GES d’ici 2030. »

Le Québec fait également face à un paradoxe avec les véhicules électriques. « Ceux-ci sont en progression, mais si leur déploiement se réalise à grande échelle, d’ici 2030, le défi de la gestion de la pointe de demande sera amplifié dans le réseau de distribution d’électricité », souligne M. Pineau.

« Les tendances de consommation sont contraires aux objectifs de réduction de GES : selon les plus récentes données, plus de produits pétroliers ont été vendus en 2017, malgré le fait que l’essence soit la source d’énergie la plus chère pour les consommateurs, lorsque comparée avec l’électricité et le gaz naturel », souligne M. Pineau. « Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques du Québec 2018-2023 et le marché du carbone vont aider le Québec à réduire son utilisation de combustibles fossiles et ses GES, mais pour réussir la transition, il faudra prioriser une transition vers une économie qui minimise les pertes d’énergie et améliore sa productivité. »

« Transition énergétique Québec est fière d’avoir contribué à cette étude qui dresse le bilan énergétique du Québec. Les constats de l’État de l’énergie 2019 nous rappellent, une fois de plus, l’importance de se donner les moyens, comme société, pour accélérer la transition énergétique du Québec» souligne Johanne Gélinas, PDG de Transition énergétique Québec.

Cette édition a été réalisée en collaboration et avec le soutien financier de Transition énergétique Québec.

Pour en savoir plus, consultez l’État de l’énergie au Québec 2019 par Johanne Whitmore et Pierre-Olivier Pineau et le communiqué (version longue) avec les faits saillants.

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