Des difficultés de recrutement qui vont en s’empirant
22-février-2022
Le recrutement continu à être de plus en plus ardu dans le secteur de la construction révèle un récent coup de sonde mené par la Commission de la construction du Québec (CCQ) auprès des employeurs de l’industrie.
Les résultats du sondage montrent que, cet automne, 72 % des répondants ont affirmé avoir connu des difficultés de recrutement, alors que ce taux était à 67 % un an plus tôt.
La part d’employeurs déclarant que les difficultés de recrutement sont plus intenses que lors des 12 mois précédents la période du sondage est passée de 62 % à l’automne 2020, à 71 % à l’automne 2021.
Néanmoins, les embauches pourraient malgré tout augmenter l’an prochain, car 39 % des employeurs prévoient embaucher davantage l’an prochain. Une autre part (31 %) estime que leurs effectifs resteront stables.
Moins d’employeurs anticipent augmenter le volume de travail
La part d’employeurs qui anticipent que le volume de travail augmentera au cours des 12 prochains mois a légèrement diminué cet automne par rapport au sondage du printemps dernier, passant de 54 % à 47 %. Toutefois, 39 % estiment que le volume de travail demeurera le même.
Obstacles au bon fonctionnement
L’obstacle nommé le plus fréquemment par les employeurs pour leur bon fonctionnement est, sans surprise, la difficulté à embaucher, à 60 %. Cette part était à 56 % au printemps dernier.
La deuxième préoccupation en importance est celle liée à la compétence de la main-d’œuvre, nommée à 50 %, et la troisième, les difficultés d’approvisionnement en matériaux à 43 %.
Comme conséquence aux difficultés de recrutement, 68 % des employeurs doivent dorénavant refuser des contrats. Cette part était à 61 % un an plus tôt. De plus, le propriétaire de l’entreprise doit dorénavant travailler davantage d’heures, à 64 %.
Source : Commission de la construction du Québec
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