Hydro-Québec inscrit un bénéfice net de 2,7 G$ au premier semestre de 2022
7-septembre-2022
Hydro-Québec affiche un bénéfice net de 2 742 M$ pour le premier semestre de 2022, soit 749 M$ de plus que pour les six premiers mois de 2021. Cette importante progression s’explique principalement par la croissance marquée des produits des ventes, tant au Québec qu’hors Québec. Celle-ci a cependant été atténuée par une augmentation des achats d’électricité à court terme sur les marchés afin de satisfaire les besoins ponctuels occasionnés par les grands froids de l’hiver 2022.
« La demande d’électricité au Québec et les prix de l’énergie sur les marchés d’exportation se sont maintenus à des niveaux élevés au deuxième trimestre, portant notre bénéfice net à près du double de celui du trimestre correspondant de l’an dernier, a commenté Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec. Durant la première moitié de 2022, le volume total des ventes a atteint un sommet historique en raison du dynamisme de l’ensemble des marchés. Tout en répondant aux besoins croissants de la clientèle québécoise, nous avons continué à soutenir la décarbonation du nord-est de l’Amérique du Nord en exportant d’importantes quantités d’électricité vers les marchés voisins, contribuant ainsi à la richesse collective du Québec. »
Faits saillants du semestre
- Marché du Québec :
- Volume élevé de ventes : 97,7 TWh
- Températures hivernales froides
- Janvier 2022 : températures inférieures de 7 °C à celles de janvier 2021
- Croissance de la demande d’électricité dans toutes les catégories de clientèle
- Marchés hors Québec :
- Hausse marquée des prix sur les marchés d’exportation
- Prix moyen obtenu : 7,2 ¢/kWh, contre 4,6 ¢/kWh au premier semestre de l’an dernier
- Fort volume exporté : 17,1 TWh
- Hausse marquée des prix sur les marchés d’exportation
- Tempête survenue en mai :
- Rare phénomène météorologique, appelé « dérécho », qui a privé de courant plus d’un
demi-million de clients et clientes - Événement qui a nécessité le plus de travaux sur le terrain depuis la crise du verglas de 1998
- Coûts estimés de rétablissement du service : environ 70 M$, dont 55 M$ à titre de charges d’exploitation
- Aucun impact sur les tarifs d’électricité
- Rare phénomène météorologique, appelé « dérécho », qui a privé de courant plus d’un
- Investissements :
- Plus de 2 G$ investis en immobilisations corporelles et en actifs incorporels aux quatre coins du Québec
- Mise en service du premier des deux groupes turbine-alternateur de la centrale de la Romaine-4, la dernière du complexe hydroélectrique de la Romaine
- Financement :
- Réalisation d’activités de financement permettant de réunir 1,9 G$ au deuxième trimestre, dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt sur les marchés financiers
- Émission d’obligations échéant en 2060 et en 2063, à un coût moyen de 4,07 % : 1,3 G$
- Émission de billets à moyen terme échéant en 2028, à un coût de 2,95 % : 0,6 G$
- Montant total recueilli depuis le début de l’année : 2,9 G$
Au Québec, les ventes d’électricité ont fait un bond de 6,3 TWh par rapport au premier semestre de 2021. Elles ont ainsi rapporté 747 M$ de plus que les 6 453 M$ inscrits il y a un an, en raison de plusieurs facteurs. D’abord, les températures ont conduit à un accroissement de 3,7 TWh ou 323 M$. Leur effet s’est surtout fait sentir au mois de janvier – le plus rigoureux depuis 2004 –, où elles ont en moyenne été de −14 °C, comparativement à −7 °C l’an dernier. Ensuite, la demande de base a progressé de 2,6 TWh ou 188 M$ par suite d’une hausse de la consommation d’énergie dans tous les secteurs, plus particulièrement de la part de la clientèle résidentielle et dans le secteur commercial, institutionnel et petits industriels. Enfin, l’augmentation des cours de l’aluminium ainsi que l’indexation des tarifs ont également fait grimper les ventes d’électricité sur le marché québécois.
Les ventes d’électricité sur les marchés hors Québec ont pour leur part généré des produits de 1 236 M$, soit 383 M$ de plus qu’un an plus tôt. Cette progression tient surtout aux conditions de marché favorables qui ont prévalu au cours du semestre. En effet, les marchés de l’énergie ont connu une hausse marquée des prix, dont l’incidence a toutefois été atténuée par l’impact de la stratégie de gestion des risques mise en place par l’entreprise. Par ailleurs, le volume des exportations a diminué de 1,5 TWh par rapport aux six premiers mois de 2021, compte tenu des besoins importants du marché québécois découlant des températures hivernales froides.
Les achats d’électricité se sont quant à eux accrus de 365 M$ par rapport à la période correspondante de l’an dernier. Cet écart est attribuable à quatre principaux facteurs : une augmentation des approvisionnements à court terme effectués sur les marchés pour répondre aux besoins ponctuels du Québec pendant les vagues de froid ; une hausse des coûts de transport afférents aux exportations ; l’entrée en vigueur de nouveaux contrats d’achat d’électricité ; un volume supérieur d’approvisionnements éoliens découlant de la production plus élevée des installations sous contrat.
Enfin, Hydro-Québec a consacré 2 005 M$ à ses investissements en immobilisations corporelles et en actifs incorporels au cours des six premiers mois de 2022, contre 1 861 M$ un an plus tôt. Sur le chantier de l’aménagement hydroélectrique de la Romaine-4, le premier des deux groupes turbine-alternateur de la centrale a été mis en service à la fin juin, et le deuxième devrait suivre d’ici la fin de l’année. L’entreprise a également poursuivi ses investissements visant à fiabiliser et à pérenniser ses installations.
Pour de plus amples renseignements sur les résultats du premier semestre 2022 d’Hydro-Québec, consultez le site www.hydroquebec.com/a-propos/resultats-financiers/bulletin-trimestriel.html
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