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La rénovation des bâtiments est indispensable pour atteindre la carboneutralité : Une conversation avec Hugo Lafontaine de Schneider Electric 

12-décembre-2022

Par Blake Marchand

Le Canada est un pays « où il y a beaucoup de travail à faire, pour être honnête, en ce qui concerne l’efficacité énergétique de nos bâtiments », a commenté Hugo Lafontaine, vice-président, Produits d’énergie et énergie numérique chez Schneider Electric. « Nos bâtiments, qu’ils soient privés ou publics, accusent un certain retard. » 

Le revers de la médaille, en revanche, c’est qu’il s’agit d’une période passionnante au Canada en ce qui concerne les possibilités de mettre en œuvre de nouvelles technologies et solutions.  

De plus en plus d’entreprises élaborent leurs propres objectifs de carboneutralité, car l’année 2030 annonce une augmentation du système de tarification du carbone au Canada, ce qui contribuera à orienter la tendance vers des bâtiments durables. 

« Il y aura une intensification de la mise à niveau et de la modernisation de nos bâtiments. Les technologies dont dispose Schneider en termes d’automatisation, de logiciels, de plateformes d’analyse, d’outils de rapports, de mesures et de vérifications, d’équipe de service sur le terrain sont tous des éléments qui évoluent pour être en accord avec cette évolution. » 

C’est pourquoi c’est une période si passionnante pour quelqu’un comme M. Lafontaine. 

Cependant, il y a beaucoup de travail à faire du point de vue de la réglementation gouvernementale, des codes et des normes et des incitations financières. Les bâtiments intelligents et les villes intelligentes ont des répercussions considérables sur notre capacité à atteindre les objectifs de neutralité carbone. L’adoption croissante de ces technologies nécessite une approche globale incluant l’industrie, le gouvernement et les institutions financières. Les solutions requises sont suffisamment complexes pour faire de la collaboration et de l’interopérabilité une priorité essentielle pour une entreprise dans la position de Schneider.   

Nous disposons actuellement de bâtiments gouvernementaux, par exemple, qui utilisent des commandes pneumatiques, une technologie qui a été mise en œuvre il y a 30 ou 40 ans.  

Cependant, des projets sont en cours pour améliorer et moderniser ces types de bâtiments. M. Lafontaine a fait remarquer qu’à Ottawa, on est en train de moderniser la centrale thermique du district et de construire trois nouvelles centrales thermiques pour distribuer de l’énergie à plus de 40 à 50 bâtiments de la ville. Chacun de ces bâtiments reliés à ce système devra mettre à niveau ses commandes. 

« Je pense que ceux-ci (types de projets) démontrent vraiment que nous commençons à accomplir le travail qui doit être fait. C’est pourquoi je suis très excité par le fait que Schneider Electric a des technologies d’automatisation des bâtiments. Nous avons des capteurs et un réseau établi de compteurs, ainsi que des dispositifs de qualité de l’alimentation qui sont alignés pour vraiment aider et réduire les objectifs et les exigences de carboneutralité dans chaque bâtiment. »  

Pour M. Lafontaine, c’est un indicateur que nous reconnaissons le vieillissement du portefeuille et que des investissements sont nécessaires. 

M. Lafontaine a indiqué qu’il travaillait sur les rénovations et les nouvelles constructions. Les rénovations sont essentielles, car il existe un marché important, et elles sont plus efficaces en termes d’émissions de carbone. En effet, la construction de nouveaux bâtiments nécessite plus de carbone que la rénovation de bâtiments existants. 

Le présent article se concentre sur les rénovations, sur l’aspect des bâtiments intelligents et sur la manière dont ils peuvent communiquer avec le réseau, les sources d’énergie et les autres bâtiments intelligents pour créer des villes intelligentes. 

Approche de la rénovation 

Une modernisation consiste à permettre au bâtiment de fonctionner pendant sa mise à niveau. L’utilisation de technologies sans fil permet de réduire les dépenses d’immobilisations nécessaires à l’installation et de limiter les perturbations pour les locataires. 

« La capacité de transférer une grande quantité de données des dispositifs d’accès aux serveurs et aux solutions infonuagiques joue un rôle important dans la préparation d’un bâtiment à l’avenir », note M. Lafontaine. « Nous savons qu’il y aura de plus en plus d’exigences relatives aux données et à ce que vous en faites, au fur et à mesure que nous progressons sur la voie de l’efficacité énergétique des bâtiments et que nous nous rapprochons de la carboneutralité ». 

Selon M. Lafontaine, Schneider a une vision globale des bâtiments et de ce qu’ils deviendront à l’avenir, et c’est dans cette optique qu’elle aborde les rénovations. 

Les bâtiments de l’avenir, a-t-il dit, devront être éconergétiques, sécuritaires pour les locataires en ce qui concerne la qualité de l’air, et résilients, « il y a beaucoup de changements climatiques, beaucoup de pannes d’électricité, il faut donc qu’ils (les bâtiments) puissent supporter un changement d’environnement et demeurer opérationnels ». 

Enfin, a-t-il ajouté, les bâtiments doivent être efficaces en termes d’exploitation. Ce sont les quatre piliers qui guident leur approche de la modernisation des bâtiments. 

L’orientation variera en fonction des besoins individuels du bâtiment, de l’emplacement, du budget et des attentes de l’utilisateur final. 

« Notre approche s’articule autour de la manière dont nous répondons à ces quatre piliers, de ce qui importe au client, mais également des services dont il a besoin pour y parvenir. Si on pense à la réduction globale du carbone, pour moi, il y a toujours un jeu de technologie : les technologies sont orientées vers les produits ou vers les solutions. » 

« Pour les produits, nous évoquons la question suivante : comment m’assurer de la qualité de l’énergie? Comment puis-je m’assurer que nous effectuons des mesures? On ne peut pas changer ce que l’on ne mesure pas, alors comment s’assurer qu’il y a suffisamment de mesures dans le bâtiment? Pour répondre aux exigences en matière de rapports et aux besoins de vérification et de confirmation. »  

Les bâtiments intelligents sont des systèmes complexes qui nécessitent une approche intégrale. 

M. Lafontaine a expliqué qu’« il y a un aspect global lié au service. Le service est le domaine dans lequel, en particulier pour la rénovation et le portefeuille (de bâtiments) existant, il y a un grand enjeu. Comment faire pour que des gens puissent examiner votre bâtiment et comprendre où vous en êtes et où vous devez aller : proposer des idées, et proposer une valeur ajoutée ».  

Il y a quelques années, Schneider a lancé une nouvelle division de durabilité qui met l’emphase sur une approche de type consultation. Par exemple, M. Lafontaine a parlé d’un projet auquel il a collaboré avec Walmart, le projet Gigaton. 

« Nous nous sommes associés à Walmart et nous nous sommes engagés à trouver une solution pour réduire et supprimer une gigatonne de carbone dans les activités de Walmart. Cette solution est basée sur l’efficacité des opérations de construction, sur l’endroit où l’électricité est achetée, sur la façon dont on peut s’assurer d’avoir un système de bâtiments qui peut alterner entre l’énergie solaire, l’énergie éolienne, les batteries et les combustibles fossiles, et sur la façon d’optimiser le tout. » 

« C’est vraiment important et c’est à ce stade qu’il faut faire appel aux bons intervenants », a-t-il déclaré en ce qui concerne l’optimisation de la provenance de l’énergie tout en maintenant la qualité de l’énergie et l’efficacité énergétique, un aspect que Schneider est en mesure de proposer à ses clients. 

Compte tenu de la complexité, il n’existe pas de solution unique. Ce qui signifie que l’interopérabilité et la collaboration sont cruciales. 

« Nous croyons fermement que ce n’est pas une solution unique qui va régler le problème, mais une solution multiple qui va conduire le portefeuille de bâtiments là où il doit être pour réduire l’empreinte carbone au niveau mondial et au Canada. »  

Considérations sur le marché  

Il existe des différences dans les marchés de l’énergie au Canada qui ont une incidence sur l’approche des bâtiments éconergétiques. 

Par exemple, selon M. Lafontaine, l’Alberta, l’Ontario et le Québec offrent des paysages différents qui exigent des approches différentes. Au Québec, la réglementation est stricte en ce qui concerne la prestation d’énergie de réseau, et le coût de l’énergie est faible; en Alberta, il s’agit principalement de combustibles fossiles; en Ontario, c’est un mélange de nucléaire, d’hydroélectricité et de combustibles fossiles pendant les périodes de pointe. 

« Les stratégies sont très différentes selon l’endroit où l’on se trouve », a-t-il ajouté. La flexibilité est donc importante du point de vue de Schneider. « Par exemple, lorsque vous traitez avec un client qui a des bâtiments dans l’ensemble du Canada, il est vraiment important d’avoir une solution par territoire. » 

Interopérabilité et collaboration  

Abordant l’importance de la collaboration, M. Lafontaine a utilisé l’exemple de l’intégration de la technologie EV aux bâtiments. 

Schneider est sur le point d’élaborer une solution de recharge des VE. Pour les rénovations comme pour les nouveaux bâtiments, le défi consiste à ajouter des capacités de recharge des VE aux bâtiments sans que cela ne soit trop exigeant en matière de besoins de pointe.  

« C’est à ce stade que l’on commence à combiner la technologie des VE à une technologie de miniréseau, qui est essentiellement un concentrateur, c’est-à-dire un cerveau dans le bâtiment qui décidera quand il faut prendre de l’énergie du réseau, quand il est temps de tirer parti des panneaux solaires installés sur le toit, par rapport à un accord d’achat pour la provenance de l’énergie, par rapport à l’utilisation de l’énergie la nuit quand vous savez que le réseau n’utilise pas de combustibles fossiles et le stockage de votre batterie, et pendant les heures de pointe le matin, et l’après-midi, vous commencez à utiliser votre batterie. » 

« Toute cette stratégie est désormais accessible, cette capacité, cette puissance de calcul, la possibilité d’acheter des batteries, d’avoir un appareillage de commutation qui permet de passer d’une source d’énergie à une autre, de travailler avec le réseau. » La collaboration avec des organismes tels que l’AESO ou l’IESO, par exemple, est essentielle pour Schneider en vue de déployer une stratégie robuste et d’atteindre les objectifs de carboneutralité. 

Schneider a établi des partenariats avec des entrepreneurs, des sociétés de logiciels et divers fournisseurs de services pour compléter la solution complète.[BM1]  

« Il y a de grandes possibilités dans ce domaine, mais il faudra faire preuve de concentration et d’expertise », a déclaré M. Lafontaine.  

Comme l’a mentionné M. Lafontaine, il y a beaucoup de travail à faire au Canada en ce qui concerne l’efficacité des bâtiments, et bien que cela nécessite une approche globale, il y a une grande possibilité non seulement de réduire les émissions mais également de faire croître l’économie. 

Un aspect clé de l’approche de Schneider en matière de consultation sur la durabilité est l’utilisation de technologies ou de stratégies de tiers pour atteindre ses objectifs et ceux du pays. 

« Nous devons être réalistes quant au fait qu’il est dans l’intérêt du client d’avoir le bon fournisseur de services, mais également le bon dosage de technologies. »  

Compte tenu de la complexité du paysage, une seule entreprise n’aura pas toutes les solutions sous un même toit, ce qui met l’accent sur la collaboration et les partenariats. C’est la philosophie que Schneider a adoptée pour mieux servir ses clients et contribuer à la progression des bâtiments durables. 

« Il faut être capable de proposer une intégration : proposer la meilleure station de recharge pour VE, proposer le meilleur bloc-batterie, proposer la meilleure technologie solaire; trouver les bonnes personnes pour mettre en œuvre, pour faire l’installation. » 

Schneider est un fournisseur qui permet de réunir le « meilleur du meilleur » (selon l’expression de M. Lafontaine), afin que la solution réponde aux besoins actuels et futurs du client. 

Pour Schneider, les logiciels sont un point essentiel en matière d’efficacité énergétique. La collecte et l’analyse des données sont essentielles à la transition énergétique. Les logiciels permettent également d’intégrer les technologies utilisées. Schneider a établi des partenariats avec des sociétés de logiciels pour élaborer une approche « intégrale ». À partir de cette approche, ils réduisent les choses aux composants matériels, ainsi qu’aux bons électriciens et entrepreneurs pour réaliser l’installation. 

L’approche traditionnelle des bâtiments tend à être plus segmentée, mais lorsqu’on examine les exigences nécessaires pour élaborer des bâtiments efficaces et résilients, le mot clé est l’intégration. Toutes les technologies déployées et les différents aspects qui composent l’enveloppe du bâtiment nécessitent une intégration et une stratégie. Ils doivent être en mesure de communiquer. 

« C’est en adoptant cette approche intégrée que l’on obtient des bâtiments intelligents », a déclaré M. Lafontaine. 

« Les bâtiments intelligents favorisent la connectivité, l’efficacité et le lien entre le locataire et les opérations. Ainsi, il est possible d’interagir avec le système à l’aide de son téléphone. » 

Les bâtiments intelligents interagissent également les uns avec les autres. 

« Imaginez un réseau dans lequel il y a 20 bâtiments, dans lequel il y a un centre de données qui produit beaucoup trop d’énergie. On peut tirer parti de cette chaleur et la déverser dans d’autres bâtiments, et puis quand il y a trop de refroidissement à un endroit, on peut le déplacer ailleurs. On peut réduire la quantité de consommation le matin (quand la demande est élevée); il y a beaucoup de choses à faire quand on commence à interagir avec d’autres bâtiments intelligents. »  

« C’est là que (l’intégration) est vraiment importante, que nous devons aller plus loin. Nous avons besoin de beaucoup de bâtiments intelligents, nous avons besoin d’infrastructures et de villes intelligentes. » 

Cela implique la mise en œuvre des meilleures technologies dont nous disposons, cela implique que nous devons avoir une vision lorsque nous réfléchissons à la façon dont nous concevons les bâtiments, les infrastructures et les villes. En fin de compte, il s’agit de disposer de codes et de normes de construction qui facilitent la transition vers des infrastructures intelligentes en mesure d’interagir et d’optimiser les performances avec efficacité. 

« Il faut que nos gouvernements et nos municipalités, ainsi que tous les intervenants, s’impliquent vraiment dans ce processus. En effet, si nous considérons uniquement les aspects financiers, nous constatons que les choses avancent lentement. Je pense donc qu’il faut aussi faire pression sur le plan juridique », a expliqué M. Lafontaine. 

« Dans le monde des technologies de construction, la bonne nouvelle réside dans le fait que davantage de technologies convergent vers l’ouverture, soit vers des protocoles ouverts, soit vers ce que j’appellerais des API, la possibilité d’extraire des données d’une plateforme à l’autre. Les deux sont basés sur l’approche lecture/écriture ». 

Il faut pouvoir lire les données d’un appareil et les écrire, pour lui indiquer quand il doit s’allumer et s’éteindre, par exemple. Les exploitants et les promoteurs de bâtiments doivent faire preuve de diligence raisonnable pour s’engager dans des technologies ouvertes à l’interopérabilité. 

À propos de Schneider, il a déclaré : « Chaque article que nous concevons aujourd’hui est une plateforme ouverte. Tous les logiciels que nous achetons sont dotés d’API et d’une mentalité ouverte, même notre matériel, jusqu’à la phase de recherche et développement et la couche de base du produit. Les premières questions sont les suivantes : comment cela va-t-il être ouvert, comment les données seront-elles transférées et reçues, et comment nous assurerons-nous d’être alignés sur cette approche? 

Cette philosophie fait partie intégrante de la vision de l’entreprise et de son engagement envers ses clients, car l’architecture ouverte et l’interopérabilité sont essentielles à la durabilité, et la durabilité fait partie de l’ADN de Schneider comme entreprise.   

Plus qu’une simple description de la mission, Schneider a été reconnu à plusieurs reprises pour son engagement en faveur du développement durable. L’entreprise fait preuve de transparence en ce qui concerne l’empreinte carbone de ses produits et a donné la priorité à la durabilité dans sa chaîne d’approvisionnement et à la réduction de l’empreinte carbone de ses sources. 

« En fin de compte, c’est tout un écosystème qui doit travailler ensemble pour que la carboneutralité devienne une réalité : cela commence par une communication ouverte, l’interopérabilité et l’intégration. »  

Obstacles à l’adoption 

« Je pense que nous devons exercer une pression beaucoup plus forte sur nos codes du bâtiment », a déclaré M. Lafontaine à propos des obstacles à l’adoption des bâtiments intelligents. 

Le code du bâtiment est essentiellement le « strict minimum » de ce qu’un bâtiment doit être, ce qui se résume souvent à une question de coût. Si le code est fixé à un niveau élevé, il peut être plus coûteux de s’y conformer. Toutefois, la réalité de la situation dans laquelle nous nous trouvons en ce qui concerne le changement climatique et la consommation d’énergie des bâtiments justifie une mesure significative.  

« Nous devons disposer de lignes directrices et d’un grand nombre de règlements pour construire au mieux de nos capacités », a déclaré M. Lafontaine. Bien que l’investissement en capital puisse être plus élevé pour les bâtiments intelligents, on économise sur les coûts opérationnels.  

« Le fait d’avoir la capacité de financer les projets, d’aider les propriétaires de bâtiments à trouver l’argent dont ils ont besoin pour construire le bon bâtiment est là où nous avons besoin d’aide. » 

Les infrastructures durables nécessitent des investissements. Cependant, les paramètres de décision utilisés par les sociétés d’investissement ne tiennent souvent pas compte de l’importance de la durabilité. Un autre aspect de la transition vers un avenir durable consiste à changer la façon dont les banques envisagent d’investir et de prêter de l’argent pour des projets écologiques.  

« Ils sont davantage axés sur la gestion des risques et le retour sur investissement, et ne tiennent pas compte de la dimension « comment faire ce qu’il faut pour notre planète » a expliqué M. Lafontaine. Bien qu’il existe aujourd’hui des entreprises qui ont fait des investissements durables une priorité et qui travaillent avec des clients qui font de la durabilité une priorité, ce n’est pas la norme.  

« Nous devons combler ce gouffre entre l’analyse des risques financiers et les banques qui prêtent de l’argent aux entreprises et avoir le bon modèle où nous pouvons déplacer l’argent pour permettre la réalisation de ces projets. » 

Les stratégies, les technologies et les fournisseurs de services existent, mais un fossé subsiste dans la manière dont les institutions financières prennent leurs décisions de financement. Il existe des aides et des fonds gouvernementaux pour soutenir les projets verts et contribuer à combler le fossé et à rendre le retour sur investissement plus attrayant pour le secteur financier, mais il faut aller plus loin. 

Plus nous comblerons ce fossé, ce qui nécessite un travail de la part des gouvernements, des organismes de réglementation, de l’industrie et des secteurs financiers, plus nous pourrons progresser vers un développement significatif en vue d’un avenir durable. 

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