Hydro-Québec vise l’expansion
9 juin 2016
Hydro-Québec a présenté son Plan stratégique 2016-2020 – Voir grand avec notre énergie propre. Ce plan ouvre de nouvelles avenues de croissance à l’entreprise, notamment au moyen d’acquisitions ou de prises de participation. Hydro-Québec annonce également une offensive pour attirer des centres de données au Québec.
« Notre électricité propre et renouvelable et notre savoir-faire nous permettent d’aborder l’avenir avec ambition, tant pour nos clients que pour le Québec », déclare Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec. « Nous voulons accroître la satisfaction de nos clients et continuer d’être un puissant moteur économique en investissant 18,1 G$ d’ici 2020. Le Plan stratégique confirme également notre rôle incontournable dans la transition énergétique vers une économie à faible empreinte carbone. Ce que nous voulons : mieux faire, voir grand et bâtir demain. »
Hydro-Québec désire notamment acheter de nouvelles quantités d’énergie en fonction des besoins en électricité du Québec, accroître ses exportations, faire des acquisitions ou prendre des participations hors Québec et augmenter la puissance de son parc de production.
Le Plan stratégique 2016-2020 s’articule autour de quatre grands objectifs :
- Poser les bases nécessaires pour doubler les revenus d’Hydro-Québec d’ici quinze ans afin d’augmenter ses profits ;
- Être une référence en matière de services à la clientèle ;
- Contribuer au développement économique et à la transition énergétique du Québec ;
- Limiter les hausses tarifaires à un niveau inférieur ou égal à l’inflation.
En poursuivant ces quatre objectifs, Hydro-Québec vise notamment :
- Un taux de satisfaction de la population supérieur à 90 % ;
- 2500 bornes de recharge pour véhicules électriques d’ici 2020 ;
- Une contribution au Plan Nord avec des investissements de près de 4,3 G$ avec, entre autres, une augmentation de 1140 MW de la puissance des installations ;
- Des revenus de 27 G$ en 2030 ;
- Un bénéfice net de 3,2 G$ en 2020 et de 5,2 G$ en 2030 ;
- Une augmentation de 300 M$ du bénéfice net, issu de nouvelles occasions d’exporter.