Une étude d’ABB révèle que les temps d’arrêt non planifiés coûtent 242 000 CAD par heure
16-octobre-2023
- Une étude mondiale parrainée par ABB souligne le lien étroit qui existe entre le temps de fonctionnement et la fiabilité.
- Elle souligne l’importance de stratégies d’entretien efficaces et de partenariats de services.
- 95% des personnes interrogées sont intéressées par la manière dont les contrats de maintenance basés sur les résultats peuvent améliorer la performance de l’entreprise.
Selon la nouvelle étude “Value of Reliability” (Valeur de la fiabillité) d’ABB, 68 % des entreprises industrielles subissent des pannes non planifiées au moins une fois par mois, contre 69 % au niveau mondial. Cela coûte à l’entreprise canadienne typique* près de 242 000 CAD par heure, contre 170 000 CAD à l’échelle mondiale. Malgré cela, 19 % des entreprises canadiennes interrogées ont encore recours à la maintenance de type “run-to-fail” (Courir jusqu’à la panne).
L’étude, menée par Sapio Research en juillet 2023, a recueilli les réponses de 3 215 décideurs en matière de maintenance d’usines au niveau mondial dans les secteurs de la production d’énergie, des plastiques et du caoutchouc, du pétrole et du gaz, de l’énergie éolienne, des produits chimiques, du rail, des services publics, de la marine, de l’agroalimentaire, de l’eau et des eaux usées, ainsi que des métaux. Elle fait partie d’un rapport qui donne un aperçu de la façon dont les entreprises gèrent actuellement la maintenance et de la manière dont elles peuvent réduire les temps d’arrêt non planifiés.
Les résultats démontrent l’importance de la fiabilité et de la maintenance des équipements. Globalement, 92 % des personnes interrogées ont déclaré que la maintenance avait augmenté leur temps de fonctionnement au cours de l’année écoulée, 38 % d’entre elles faisant état d’une amélioration d’au moins un quart de leur temps de fonctionnement. En outre, les trois quarts des personnes interrogées ont déclaré que la fiabilité avait un impact positif sur la réputation et les performances financières de leur entreprise, et qu’elle les aidait à respecter leurs obligations contractuelles, à éviter les gaspillages et à s’assurer une clientèle fidèle. La fiabilité est considérée par les personnes interrogées comme la première priorité lors de l’achat de nouveaux équipements.
Pour ce qui est de l’avenir, 60 % des répondants prévoient d’augmenter leurs investissements dans la fiabilité et la maintenance au cours des trois prochaines années, un tiers d’entre eux prévoyant d’augmenter leurs dépenses de plus de 10 %. Neuf personnes interrogées sur dix ont exprimé leur intérêt pour les accords de maintenance basés sur les résultats. Dans le cadre de ces accords, les opérateurs paient les partenaires de service en fonction des résultats obtenus, tels que l’augmentation du temps de fonctionnement ou de l’efficacité énergétique. Il en résulte une prestation de services efficace et efficiente avec des flux de trésorerie prévisibles.
Hugues Therrien, responsable du service Moteurs et Entraînements d’ABB Canada, a déclaré à propos des résultats de l’enquête : “Il n’y a pas de durée type pour une panne, mais si l’on considère qu’elle dure une journée de travail de huit heures, elle coûterait un million de dollars à l’entreprise, sur la base du taux horaire médian. En gardant cela à l’esprit, les entreprises industrielles devraient s’efforcer de passer d’une approche de maintenance à haut risque de type “courir jusqu’à la panne” à une stratégie à long terme basée sur les résultats. Cela améliorera la fiabilité, la réputation de l’entreprise, la compétitivité, réduira les coûts et apportera la tranquillité d’esprit – permettant ainsi aux entreprises de se concentrer sur leur compétence principale”.
Ce nouveau modèle de maintenance, basé sur les résultats, aidera les entreprises industrielles à atteindre les objectifs et les réglementations en matière d’émissions, dans le cadre de la lutte mondiale contre le changement climatique. En outre, il contribuera à combler le déficit de compétences dans l’industrie, les techniciens expérimentés atteignant l’âge de la retraite.
Pour plus d’informations, lisez le rapport complet de l’étude. (en anglais)
Pour en savoir plus, cliquez ICI